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Le printemps se pointe à Carouge

Peinture de Michel Baumgartner Peinture de Robert Jaccard Peinture de Percho Peinture de Percho Peinture de Marion Jiranek Peinture d'Henriette Loutan Barde
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Peinture d'Henriette Loutan Barde

Depuis le 1er mars, on sent le printemps pointer : des pousses minuscules, à peine visibles à l’œil nu, ont crevé la couche de terre dure et tassée et même les pensées écrasées relèvent leur corolle devant le 1 boulevard des Promenades (cf la plantation citoyenne de début décembre www.signegeneve.ch/highlight-news/demain-a-carouge.html ). Devant la poste, les jonquilles soignées par les jardiniers de la commune s’épanouissent ! Je me voyais déjà aux festivités du Printemps carougeois… mais il faut attendre encore deux mois : la 53e édition, intitulée «Cultissime», sur le thème du cinéma, se célébrera, de manière ludique et créative, du 5 au 14 mai. Ce sera alors une l’explosion des fleurs, des couleurs, de la chaleur, des terrasses ! En attendant, nous avons un beau choix d’activités printanières, dont une gratiferia, un tour du quartier des Noirettes et l’inauguration des bacs potagers au square Montflacon début avril. Nous y reviendrons !
Et surtout, début mars, aussi régulièrement que les petites fleurs, revient l’exposition de peintures et de sculptures de La Palette carougeoise à la Salle
des fêtes, ouverte durant une semaine jusqu’au 12 mars. J’y accours chaque année, sûre de retrouver mes peintres favoris à la même place : à l’entrée Michel Baumgartner avec de merveilleux Salève vus de Troinex, Henriette Loutan Barde, qui me raconte le plaisir de peindre en plein air, entourée des bruissements de la nature et des rires des vacanciers de Soussillon, son village valaisan d’inspiration, Lucienne Stitelmann, qui quitte le vernissage pour vite aller conter à Onex, Eric Durussel, plus sombre et grave cette année, la magnifique et malicieuse Marion Jiranek (la rue Ancienne magnifiée par des fleurs grimpantes sur chaque façade, la place du Marché où un jeune homme jette son chapelet dans la fontaine Blavignac), Michel Delaloye avec 12 aquarelles et une sanguine remarquable, toutes de Carouge, Percho, avec des poissons et des fleurs lumineuses et dorées, ainsi que de nouveaux découpages, Michael Annen et ses crayons de couleurs. Je suis affreusement injuste de ne pas citer les autres peintres et sculpteurs, mais ils sont une quarantaine et je veux que mon article paraisse vite ! Durant la semaine, je reviendrai pour découvrir de nouveaux peintres et pour regarder plus en détails l’artiste mis en valeur cette année, Robert Jaccard qui donne à voir ses carnets de voyage avec des aquarelles rapides de Lyon, de Londres, de La Rochelle et son bonheur de contempler et de dessiner en route, de
« rapprocher l’espace d’une vision ». Venez aussi, tous les après-midi de la semaine, mercredi, samedi et dimanche toute la journée ; avec du jazz mercredi soir. On y rencontre les artistes et leurs ami-e-s, belles têtes carougeoises. C’est la dernière fois que l’exposition se tient dans la Salle des Fêtes de Carouge, qui va être mise aux normes énergétiques : désamiantage, ventilation, chauffage, sanitaires à remplacer, protections thermiques et acoustiques, ventilation à améliorer. Quant au Théâtre, il va être reconstruit. Grands nettoyages de printemps !

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