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Viaduc ferroviaire
Environ une heure de marche effective sans dénivelé. Possible avec pousse-pousse tout terrain, quelques marches.
Départ: halte de Russin Arrivée: gare de La Plaine.
Prévoir de l’eau en suffisance et des jumelles.
Nous quittons la halte en prenant à gauche le long du Chemin des Christophes, je ne sais pas exactement à qui est dédié ce chemin mais j’ai grand plaisir à le parcourir.
Il n’est pas possible d’emprunter le premier chemin à droite, il faut pousser jusqu’au second.
Nous voilà maintenant sur une petite route bordée par des arbres offrant un peu d’ombre par cet après-midi ensoleillé.
Difficile d’imaginer qu’il y a quelques années, ce site était une gravière et qu’il a échappé de peu à l’installation d’une centrale nucléaire.
Oublions tout cela et profitons de ce lieu rendu à la nature qui sent bon l’été et où les insectes s’en donnent à coeur joie.
Un peu plus loin, il est possible d’aller tout droit jusqu’à un premier observatoire ou d’emprunter le sentier à gauche pour descendre vers le Rhône.
En bas de la petite descente, on prend à droite et on se dirige vers l’observatoire « Gravelot » dédié à Paul Géroudet.
Ornithologe et naturaliste genevois (1917-2006), ses écrits sur les oiseaux ont suscité de nombreuses vocations.
des fenêtres avec des siéges à différentes hauteus permettent de s’installer confortablement pour observer l’étang et la falaise qui nous font face.
Peut-être aurez-vous la chance d’y croiser un spécialiste qui sera attirer votre attention sur tel ou tel oiseau sinon laissez-vous emporter par les bruits et le spectacle de Dame Nature.
L’idéal serait de réaliser cette sortie à l’aube ou au crépuscule quand la faune est la plus active.
La promenade se poursuit sous le couvert des arbres avec quelques ouvertures sur le Rhône. Deux autres observatoires permettent de découvrir l’étang sous des angles différents.
Un projet existe de créer une passerelle au-dessus du Rhône pour relier les Teppes de Verbois et le Moulin de Vert. Quelle bonne idée, il me tarde de l’emprunter!
Nous arrivons maintenant au viaduc ferroviaire sur l’Allondon, construit en 1857. Il est possible ici de reprendre le balisage pédestre en direction de Russin pour faire une boucle.
Pour ma part et je vous encourage à faire de même, j’ai descendu les quelques marches qui donnent accès à la passerelle piètonne de 1958.
L’Allondon, affluent du Rhône, coule sur 22km dont la majorité sur France. Il s’agit d’une des cours d’eau épargnés par les interventions humaines sur le canton et une zone alluviale d’importance nationale.
Une fois l’ouvrage franchit, une petite plage invite à la pause. Un petit paradis depuis lequel il est possible de voir passer les trains et les avions en jettant des cailloux dans la rivière!
Les plus motivés se lanceront même dans la construction de barrages avec baignade à la clé.
Difficile de quitter cet endroit mais le train n’attend pas (en fait il y en a toutes les demi-heures du lundi au samedi), on descend donc l’Allondon pour rejoindre son embouchure dans le Rhône.
Nous longeons maintenant les installations de Firmenich avant de rejoindre le village de La Plaine.
Plusieurs cafés et restaurants parsèment le chemin jusqu’à la gare permettant à chacun de reprendre des forces avant de rentrer.
Retrouvez et téléchargez la route, grâce au lien Suisse Mobile sous cet article.
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