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Parler à Fifi, Médor ou au lapin

© Lucien Fortunati
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Si Felix, votre matou de service vous regarde de travers depuis quelques temps et boude sa pâtée ou que Médor, votre chien adoré, se languit et n’a plus envie d’honorer ses promenades hebdomadaires, vous allez certainement consulter un vétérinaire. Le véto ne décèle pas de pathologies particulières et Felix et Médor sont toujours dans le même état. Que faire ? En sachant que les animaux sont comme nous, les humains, sujets à des maladies psychosomatiques, c’est peut-être le moment d’aller demander conseil à un « communicateur animalier » qui pratique la communication intuitive.
La communication animale ou intuitive se définit comme une forme de communication de type télépathique entre le communicateur et l’animal. Cet « interprète » est en quelque sorte le trait d’union entre le maître et son protégé. Il traduit avec des mots les émotions, la douleur, les troubles que ressent l’animal. D’ailleurs certains vétérinaires à Genève ont à disposition dans leurs fichiers des adresses de « communicateur animalier ».
Pour me faire une idée plus précise de cette discipline, j’ai rencontré Paulina.
« Je ne suis pas comportementaliste, éducatrice ou dresseuse, je sers d’interprète pour l’animal » m’explique t-elle. « Dès mon adolescence j’au eu conscience de mes aptitudes médiumnique, j’avais des intuitions, des perceptions extrasensorielles et j’ai eu envie de pratiquer ce don en faveur des animaux ». Comment s’est-elle spécialisée dans ce domaine ? « J’ai pris des cours avec une vétérinaire qui était interprète animalière et ai beaucoup appris en effectuant de nombreuses analyses de cas durant de longs mois et en finalisant mon apprentissage par un mémoire pour obtenir le certificat de « conseillère en communication animale ». Avec quels types d’animaux peut-on communiquer ? « Avec tous, chien, chat, lapins, poissons, oiseaux, j’ai même, un jour de vacances ,communiqué avec une cigale » me dit-elle. Comment se met-elle en réceptivité avec l’animal ? « Je peux me rendre chez le propriétaire de l’animal mais en général je préfère pratiquer à distance, par téléphone, ceci dans un but bien précis : ne pas perturber l’animal en rentrant dans son territoire, il faut que je reste neutre dans mon analyse » souligne t-elle. « J’ai tout d’abord une conversation avec son maître pour connaître la situation, l’âge, le sexe, le plus d’informations possibles, ensuite je lui demande 2 photos de son animal et, pour avoir un fil conducteur, 5 questions qu’il aimerait que je pose a son protégé »elle m’explique qu’ensuite elle se met en ondes alpha, un état qui se situe entre l’éveil et le sommeil et qui en principe met « en veilleuse » le mental et permet de recevoir des informations, d’obtenir la connaissance d’une situation. « Dans ce genre d’état je me retrouve dans une autre dimension et arrive à décrypter ce que pense et ressent l’animal, pour ensuite le retranscrire verbalement au propriétaire ». Elle rajoute « Un jour on m’a demandé de questionner un chien qui fuguait constamment, son maître (qui l’avait adopté de la SPA) ne savait plus comment faire. En communiquant avec ce chien il m’a fait comprendre qu’il avait subi auparavant de nombreux traumatismes (que la SPA et son nouveau maître ignoraient) notamment qu’il avait été battu, il se trouvait donc dans un état de panique constant face aux hommes. En sachant cela j’ai pu expliquer au maître qu’il fallait rétablir un climat de confiance en faisant revivre au chien une enfance heureuse avec beaucoup de jeux et en lui donnant beaucoup d’affection» . Parallèlement à ses conseils elle recommande également les fleurs de bach « Je conseille dans certaines situations les fleurs de bach (elixirs floraux) qui soignent non pas la maladie mais les émotions et état d’être de l’animal de manière progressive et naturelle ». Mais quoi qu’il en soit elle me précise qu’avant son intervention elle demande toujours à la personne si elle a consulté un vétérinaire pour être sûre qu’il n’y ait pas de pathologies physiques. « Le fait de pouvoir aider le maître et son animal, qu’ils puissent vivre ensemble dans l’harmonie et la complicité, arriver à défaire des situations souvent compliquées et constater une nette amélioration est vraiment très gratifiant pour moi. Je constate également qu’il existe de la part de certains animaux des missions de vie, certains me disent qu’ils sont là pour accompagner un être humain ou une famille sur leur chemin de tous les jours »rajoute t-elle. Pour terminer voici une citation de Gandhi « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités ». Pour infos : paulina-sv@bluewin.ch.

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Journaliste, productrice et animatrice d'émissions durant quelques années auprès d'une radio locale genevoise, Dominique est actuellement rédactrice free-lance auprès de divers magasines. Elle a décidé de l'investir également pour Signé Genève.

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