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Les petits « zombies » onésiens ne tombent pas les masques

© Anderson Makedi
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© Anderson Makedi

Ni le froid ni la cherté des déguisements n’effraient les jeunes onésiens pour faire la chasse aux bonbons. J’ai suivi un groupe de jeunes adeptes d’halloween. Au bout du compte, leur récolte a été fructueuse.
Des cris de joie percent le voile noir de la nuit de ce mardi 31 octobre. Des hordes de petits fantômes surgissent des quatre coins de la commune. Ils envahissent les rues, les avenues, même des parcs pour fêter avec faste Halloween. Tradition oblige, ils se parent tantôt de tenues effrayantes et amusantes, tantôt des costumes originaux. Ainsi, certains fêtards ont parfois du mal à reconnaître leurs collègues grimés. Dans le petit groupe mixte que je suis, la plus âgée a 10 ans alors que la plus jeune en a 3. « Nous devons d’abord visiter ce bâtiment en face de nous avant d’envisager d’aller à la place du 150è… » Suggère un membre du groupe. En général, les enfants acquiescent la première idée lancée par un de leur collègue. Les points de désaccord sont rares. Ils se filent des codes d’entrée de bâtiment. A notre conteur, plusieurs kilomètres réalisés, en marchant, empruntant les escaliers et parfois les ascenseurs.
Les comptes sont bonbons
Les commerçants peuvent se frotter les mains en réalisant un bon chiffre d’affaires. Du côté des enfants, nombreux peuvent s’estimer heureux à l’issue de cette fête folklorique et païenne originaire des îles Anglos-Celtes. A l’image de mon groupe, la majorité des chasseurs de sucreries que j’ai interviewés se disent contents de voir leurs sacs remplis de friandises ; d’autres sont même plein à craquer. A chaque fois que l’on sonne, en général, il y a toujours une personne qui nous ouvre la porte et finit par glisser des bonbons dans les sacs. Certains Onésiens ont aussi fait preuve de générosité remarquable. « Désolé, les enfants je n’ai pas eu le temps d’acheter des bonbons, vous pouvez faire vos courses tout seuls » déclare avec enthousiasme ce monsieur qui remet un billet de 10 Fr à mon groupe.
Un peu plus tard dans la soirée, les « zombies » regagnent un à un leur lit, laissant la place aux morts. Ces derniers ne font pas la chasse aux bonbons, mais sont plutôt fiers de voir les humains consacrer la journée du 1er novembre en leur mémoire.
Anderson Makedi

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Photo du profil de Anderson Makedi
Onésien depuis peu et père de trois enfants, Anderson Makedi a plein d’histoires à raconter. Né au Congo Brazzaville, diplômé en journalisme, il est le correspondant de la radio Africa N°1 après avoir travaillé pour la télévision nationale. Aujourd’hui, il anime un site destiné à la communauté congolaise, s’engage au sein de la paroisse protestante d’Onex et se passionne de tout. «L’information de proximité a une vraie valeur», affirme-t-il avec conviction.

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