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Retour du printemps : observons ses premières fleurs annonciatrices !

Bacs à la rue Jacques-Dalphin L'horloge fleurie, magnifique Parterre de jonquilles derrière le bâtiment des Philosophes De belles touffes de jonquilles autour de l'horloge Un 'champ' de jonquilles qui n'attendent que les rayons de soleil pour s'ouvrir. Jardin Anglais Les primevères ont subi le poids de la dernière neige. Parc de Beau-Séjour Tapis de crocus au Quai Wilson Un petit jardin dans le quartier de la Roseraie Bel arrangement fleuri Place de l'Octroi Mélange de jonquilles vers la Place de la Sardaigne Roses de Noël (hellébores) le long des rails du tram rue de Carouge En bordure d'une maison près de la Pédiatrie Narcisses 'tête à tête' sur une terrasse Jusqu'en 2014, l'Atelier d'Animation de Beau-Séjour (disparu dès lors...) offrait aux patients une terrasse couverte de fleurs chaque printemps Des perce-neiges en fin de floraison
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Jusqu'en 2014, l'Atelier d'Animation de Beau-Séjour (disparu dès lors...) offrait aux patients une terrasse couverte de fleurs chaque printemps

Nous sommes sortis de l’hiver depuis le 20 mars dernier, pourtant de nombreuses fleurs ont déjà commencé depuis un certain temps à annoncer un printemps imminent. Toutefois, on constate un léger retard par rapport aux années précédentes : en effet, à certains endroits les hampes florales ne portent encore que des boutons. En se baladant dans les parcs et les jardins publics, ou même simplement en s’approchant des grands bacs à plantes – nombreux dans les rues et les places de Carouge – on peut néanmoins admirer à foison crocus, jonquilles et autres narcisses resplendissants, car profitant d’une bonne exposition. A l’instar de ces bulbeuses qui s’épanouissent de plus belle jour après jour, des primevères avaient colonisé depuis mi-février, pour les plus hâtives, certains talus et pelouses, sans crainte aucune des frimas matinaux, mais ayant toutefois souffert de l’écrasement sous le poids de la dernière neige.

Après une saison hivernale somme toute assez agitée qui nous a gratifiés plusieurs fois de giboulées, dont les flocons ont recouvert d’un blanc manteau nos rues et nos parcs jusqu’en plaine, de vents violents et d’épisodes de bise glaciale, on est content de se diriger vers des journées meilleures et plus tempérées. Il est bien connu que le soleil agit comme un antidépresseur puissant et son retour contribuera donc à nous remettre le moral au beau fixe : d’autant plus que notre astre préféré se lèvera de plus en plus tôt, pour se coucher de plus en plus tard.

Le printemps, c’est en effet la saison du renouveau, moment magique où la nature se pare une fois encore de fleurs nouvelles et nous dévoile, à travers elles, ses couleurs généreuses. Qu’on soit à la ville ou à la campagne, lorsque les rayons de soleil se montrent plus perceptibles c’est le moment d’ouvrir ses fenêtres, de s’aérer les poumons et l’esprit : bientôt on pourra même se laisser aller au plaisir d’écouter chanter les oiseaux !

Pour en revenir aux fleurs de printemps, je vous propose – en vous référant aux images ci-dessus – d’aller vous promener dans nos différents quartiers, de jeter un Å“il (discret) par-dessus les barrières de certaines propriétés : c’est un véritable festival de narcisses et jonquilles trompettes qu’on peut en effet observer, notamment chez des particuliers qui ont l’avantage de bénéficier d’une terrasse ou d’un jardinet. Ces dernières variétés, en massif ou isolées, apportent de la douceur et illuminent avantageusement de leurs corolles les gazons encore un peu ternes.

A la faveur d’une après-midi ensoleillée, habillez-vous toutefois chaudement et chaussez vos meilleurs trotteurs : préparez-vous alors à un circuit floristique à travers la ville. Départ, pourquoi pas, depuis les Tours de Carouge, direction hôpital, les villas et jardins de la Roseraie et des environs de Champel, en passant vers le parc des Bastions pour rejoindre ensuite le lac, longer le Jardin Anglais en admirant l’horloge fleurie, le quai Wilson et ses tapis de crocus (peut-être déjà fanés à l’heure de la publication de cet article), pour atteindre, bien évidemment, le Jardin Botanique, un endroit extraordinaire pour oublier l’agitation urbaine.

Après cette grande trotte, il est peut-être conseillé de faire le trajet de retour avec les TPG ; à la maison, prévoyez un bon thé vert au citron et, si vous avez utilisé en chemin votre appareil photo ou votre Smartphone, transférez vos plus belles images sur votre ordinateur. C’est en effet plus agréable d’admirer des prises de vue sur un grand écran, comme je l’ai d’ailleurs fait moi-même en rédigeant cet article.

Et si vous avez vous-mêmes planté des narcisses ou des jonquilles sur votre terrasse ou dans votre jardin, ne coupez les feuilles que lorsqu’elles sont bien jaunes, car c’est à ce moment qu’elles constituent leurs réserves pour l’année suivante, grâce à la photosynthèse. En effet, les jardiniers amateurs ont tendance à déjà supprimer le feuillage de ces bulbeuses juste après la floraison : elles risquent alors de ne pas bien repousser au printemps suivant, voire carrément ne plus donner de fleurs avant plusieurs années.

Un triste constat cependant après ce parcours récréatif : malgré toute la bonne volonté des jardiniers de Carouge, ou du Service des Espaces Verts pour embellir nos villes – qu’ils soient d’ailleurs félicités au passage – certains piétons semblent n’avoir aucun respect pour leur magnifique travail. Combien de mégots jetés dans les massifs par des fumeurs peu scrupuleux, de crottes de chiens et de bouleversements du substrat à cause de propriétaires de canidés tout autant négligents, voire même de parents qui laissent courir leur bambin en plein milieu de la pelouse ou croissent ces bulbeuses, sans parler des papiers d’emballage divers et des cannettes vides qu’on voit ça et là ? Je sais bien qu’un monde parfait n’existe pas, mais comment peut-on à ce point être insensible à ces floraisons citadines qui enrichissent et colorent les jardins et les places publiques, notamment pour notre plus grand plaisir visuel ?

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Photo du profil de Jean-Pierre TAUXE
Décorateur de premier métier ; une expérience d'une année dans les coulisses du Cirque Knie pour écrire un premier livre ; formation d'éducateur sport et loisirs pour personnes en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation, puis de maître socio-professionnel à l'EESP de Lausanne.

Il reprend plus tard la responsabilité de l'Atelier d'Animation à l’Hôpital Beau-Séjour. En août 2013, il partait en préretraite après 23 ans de "bons et loyaux services". L’Atelier qu'il animait, cher aux patients hospitalisés qui bénéficiaient ainsi d'instants de loisirs et de moments de répit bénéfiques à leur moral, a été maintenu à 50% durant une année après son départ. Menacé de fermeture à cause de "projets institutionnels" et "mesures d'économies" aux HUG, ce centre a pourtant disparu en juillet 2014, avec le départ du second animateur à temps partiel. Les premiers articles de cette rubrique (numérotés) abordent le sujet.

Jean-Pierre Tauxe a alors publié un autre ouvrage, qui retrace ses deux décennies à la tête de l'espace de loisirs de Beau-Séjour : rétrospective d'événements exceptionnels, organisations socioculturelles originales, récits et anecdotes et également nombre de témoignages de patients.

Ce livre peut être commandé en laissant les cordonnées sur le site  http://jean-pierretauxe.wixsite.com/atelierdanimation  rubrique en bas de page "Plus d'Info".

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