Désormais les mamans onésiennes préoccupées par des questions liées au développement de leur nouveau-né pourront trouver des réponses auprès d’une antenne-sages-femmes. Inaugurée la semaine dernière cette permanence sera animée par une équipe des sages femmes professionnelles.
Zakaria 3 mois, est blottie dans les bras de sa maman. Dans son sommeil, le nourrisson ne sait pas que ce jeudi 10 avril est un grand jour pour lui. Une antenne sages-femmes vient d’être inaugurée au sein du bâtiment du Service social santé enfance de sa commune. Pour Bastien Briand, chef de service adjoint du Service social santé enfance, cette initiative tombe à pic «Il manquait à Onex une sage-femme en bas de chez soi pour recevoir des gens. L’idée émane du Bureau de l’intégration qui nous a aussi apporté des moyens financiers pour pouvoir réaliser ce projet » Désormais les mamans onésiennes pourront trouver des réponses aux questions liées notamment à l’allaitement, l’insomnie, des pleurs interminables de leur nouveau-né. Une équipe de cinq sages-femmes professionnelles assurera la permanence tous les jeudis de 14h à 17h. Lena Bernard en fait partie «L’accueil est libre, confidentiel, anonyme et gratuit. Nous pourrons aussi réorienter les parents vers d’autres réseaux »
Lieu d’échanges
Selon une étude, à Genève la dépression post natale représente 13 à 15% chez les femmes et 15% chez les hommes. La structure constitue ainsi un lieu d’échanges « Les parents peuvent venir discuter de leur expérience, de la maternité, la paternité, la parentalité » dixit Carole-Anne Kast, Conseillère administrative, déléguée de la Ville d’Onex. En amont cet accueil veut aussi anticiper sur des situations susceptibles d’influer négativement sur l’équilibre de l’enfant, par exemple les conditions de travail précaires, la méconnaissance du système de santé, la barrière de la langue chez des femmes migrantes. Cette antenne est la quatrième à voir le jour après celle de la Ville de Genève, de Vernier, et de Versoix. Pour Nicolas Roguet, délégué du Bureau de l’intégration, le trio canton-commune-association fonctionne bien et leur permet d’accompagner au mieux les parents avec leurs enfants dans leur développement.
Anderson Makedi