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Don Mescall au Moulin Rouge

Un surdoué si discret...

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crédit photo : Eve Mescall

 

 

A la base son nom de dit pas grand-chose.
Musicien et auteur avant tout Don Mescall sait passer de la country à la pop sans oublier le folk ou le rock.

Talentueux avez-vous dit ? Plutôt surdoué, serait-on tenté de répondre.

Un surdoué si discret…

Pourtant, depuis une trentaine d’années, ce surdoué autodidacte de l’écriture inonde nos ondes des chansons qu’il a écrite pour d’autres (16 millions de singles vendus en 10 ans et plus de 20 millions de streamings). Des Rascall Flatts à Geri Hallywell en passant par le regretté Richie Havens, Sharon Corr, le duo country Grant & Forsyth ou plus récemment le grand Cliff Richard, quasi tous ont enregistré un de ses titres.

A l’occasion de la sortie de son propre album, j’ai eu la chance de le rencontrer. Il aura en effet mis 12 ans à sortir ce second opus « the lighthouse keeper » (le gardien de phare). En regardant la vidéo de son magnifique et atypique studio, ce qui frappe tout d’abord ce sont tous les disques d’or accrochés aux murs. En fait, il y en a tellement que c’est éblouissant. Avec une certaine nonchalance, il lâche « il y en a trop pour qu’ils soient tous aux murs, ce ne sont que les derniers ». Un rire communicatif ! Cela laissait présager une interview agréable et sympathique.

Avant de commencer à parler de son propre album, il me fait écouter bon nombre de titres sur lesquels il travaille. Tous les styles y passent. Passionné, il m’explique d’où est venue l’inspiration, pourquoi, comment etc… En général, les auteurs ont la réputation d’être timide et réservé et là… un grand bavard, rieur et suscitant l’envie de découvrir davantage son travail.

Comment est née la chanson Lighthouse keeper ?

Il y a quelques années, j’étais en vacances en Irlande avec ma fille et nous avons eu la possibilité de visiter un phare dans le comté de Cork. Ma fille avait 6 ou 8 ans et nous avons eu la chance de visiter l’intérieur du phare, elle a 19 ans maintenant, elle vient juste de commencer l’université – et ce n’est plus un bébé.
Nous avons visité ce phare. A cet âge-là les enfants sont très curieux et elle voulait tout savoir, posait mille et une questions. A la fin de la visite, nous étions tout au sommet du phare et du reste, c’était génial de voir ce phare et de voir ses yeux émerveillés. Nous n’étions que nous deux et le guide. Il était fantastique avec elle et nous avons pris une fabuleuse photo d’Eve devant l’édifice avec la casquette du gardien de phare.

Un mois plus tard, j’étais à New York, j’écrivais et j’ai regardé cette photo que j’avais prise de ma fille car je crois qu’elle me manquait et j’ai commencé à être nostalgique. Il me semble que c’était la première fois que j’avais ce genre de pensées et je ressentais le même genre de solitude de la période de la perte de mon père.

J’avais 10 ans, donc un peu plus vieux que ma fille à ce moment-là, et j’ai réalisé que tous les sentiments de manque que j’avais eu à cet âge-là, revenaient. Non seulement le manque mais aussi du vide quand on perd un proche. Quand vous perdez votre père, surtout pour un garçon, vous perdez votre direction de vie et en temps qu’enfant vous suivez de près les pas de votre père. Je me suis senti perdu.

La combinaison de voir ma fille à peu près au même âge avec le phare en arrière-plan m’a fait réfléchir et j’ai remis en cause ma façon de vivre. Je refuse que ma fille connaisse ce sentiment. Alors je suis devenu moins « rock’n roll », plus attentif à mon hygiène de vie. Je pense que la signification de ce phare était la direction, direction dans la vie. Celle que j’avais perdu en perdant mon père.

Ce jour-là, j’écrivais avec un de mes amis Steve McEwan -qui lui a écrit pour les plus grands comme Carrie Underwood ou tant d’autres- je lui ai montré la photo et c’est ainsi qu’est née l’idée de cette chanson. Je veux juste être le gardien de phare d’Eve.

On a écrit la chanson et elle est devenue précieuse pour ma fille et moi. La chose amusante que je peux dire c’est que nous étions au sommet du phare et le guide a donné à Eve une boule à neige et maintenant je suis le gardien de cette boule. Elle est devenue un objet précieux pour nous, raison pour laquelle je voulais appeler cet album «Lighthouse keeper ». La plupart des chansons de cet album sont inspirées par ma fille.

Cette chanson est délicate, comme de la dentelle…

Cela résume assez bien la relation avec ma fille. L’an dernier était particulier car nous avons testé cette chanson en tournée. Eve voyageait avec nous. Elle s’occupait du merchandising, de la vente des disques, un vrai tour manager. Tous les soirs, elle s’asseyait devant la scène quand je jouais cette chanson. C’est une chanson à part pour moi.

Grâce à cet album, nous avons repris la route. Maintenant que je suis revenu m’installer en Europe, depuis Londres, tout est proche du coup les festivals pensent à m’inviter et j’adore ça. Je n’avais pas réalisé à quel point cela m’avait manqué.

J’ai lu que vous avez écrit pour beaucoup de monde dont les Rascal Flatts

En général je ne regarde pas trop en arrière ce que j’ai fait, j’essaie d’avancer. J’adore le processus d’écriture. Je suis plus qu’heureux de faire ça. Avant d’écrire une chanson, rien n’existe et ensuite vient ce moment où vous avez une petite chanson qui fait voyager dans le monde. J’ai été chanceux d’écrire pour des gens comme les Rascal Flatts, les Backstreet boys, Neal McCoy Marina Kaye ou même Garou. La liste est plutôt longue. J’ai passé du temps avec ces artistes et c’est une partie de mon travail que de passer du temps avec eux, parfois on devient même amis.

Avant d’écrire pour les Rascal Flatts, j’avais écrit pour les Lonestar. Je pense que c’était le bon moment surtout que j’adore de la voix de Ritchie McDonald (le chanteur). Et quand Lonestar a choisi ma chanson « my eyes open » Richie est venu en Angleterre pour enregistrer, nous avons écrit quelques chansons ensemble.

Quelles sont les paroles qui se cachent derrière « my eyes open  » (Lonestar)

J’ai de bons souvenirs de cette chanson. En fait je voulais écrire une chanson différente. Parfois quand les gens sont en couple de l’extérieur, on ne voit que ce qui est visible comme deux personnes magnifiques mais leur relation est catastrophique. Je pense que la beauté peut être tellement plus profonde de ce que la personne est à l’extérieur.

Quand tu penses à quelqu’un d’absent, tu ne penses pas à ses vêtements ou son look mais à quel point tu es amoureux et que cette personne est ton âme sœur. C’est une façon de dire « ce n’est pas les choses extérieures que j’aime de toi mais quand je pense à toi les yeux fermés ». C’est ainsi que la chanson est née. Et que Lonestar enregistre cette chanson est une véritable joie car je suis un grand fan et Richie McDonald est même devenu un ami. Nous avons fait beaucoup de choses ensemble. Ils ont fait un super boulot avec cette chanson.

Quel effet cela fait d’être choisi par les Rascall Flatts ?  » Secret Smile « 

J’ai toujours aimé les Rascal Flatts, ils m’ont invité à un de leur concert à Nashville dans le stade de foot avec 80’000 spectateurs et ils avaient inclus « secret smile» dans leur programme et d’être là, c’est waow , je me suis dit « c’est moi qui a écrit ça »… je les ai rencontré, ils font de la super musique. Ce sont des super stars. J’ai adoré faire ça. C’est particulièrement agréable.
Que du plaisir.

Quel effet cela fait d’avoir écrit pour son idole ? Je parle de Richie Havens.

Richie Havens, le chanteur afro-américain de folk des années 60 a été la plus grande influence dans ma carrière. Comme vous le savez Richie a été le premier à chanter à Woodstock en 1969, le plus grand “village” acoustique avec Joni Mitchell et leur cercles d’amis, et rencontrer mon héros musical et qu’il enregistre ma chanson “paradise” sur son album “wishing well” était un rêve qui devenait réalité. Nous sommes devenus très bons amis. Je suis partie en tournée avec lui. Une vraie inspiration. Il est mort il y a quelques années et il me manqué beaucoup. J’écoute toujours sa musique. Il a changé ma vie. C’est mon souvenir le plus heureux quand je regarde dans le passé de mes chansons. Je pense que cet homme a changé des choses dans le monde.

Vous avez même écrit pour les Backstreet boys : « Trouble is « 

Les Backstreet boys ! Je me souviens j’étais à New York et quelqu’un m’a dit qu’ils avaient enregistré ma chanson « trouble is ». Je suis très terre à terre. Alors même si plein de gens me disaient, « ils ont enregistré ta chanson » je ne pouvais pas y croire.

C’était à Manhattan, et toute l’entrée du magasin était couverte de cet album. Je l’ai acheté et suis rentré à mon hôtel et je ne pouvais toujours pas y croire jusqu’à ce que je le mette dans le lecteur CD et elle y était. Ils ont fait un super boulot avec ce titre. J’ai ensuite été invité à les voir sur scène et je suis toujours troublé de ce qu’ils ont fait de cette chanson country surtout que depuis, d’autres l’ont aussi enregistrée.

Préférez-vous écrire ou co-écrire ?

Tout le temps que je passe seul dans mon studio, j’essaie d’écrire des chansons avec des émotions comme de poser mes sentiments sur le papier. J’aime bien les deux. Ecrire seul ou co-écrire. J’arrive à une période de ma vie où je pense que d’écrire est un don qui m’a été donné sinon je me sens inutile pour le reste mais j’adore écrire des chansons. Quoiqu’il arrive après ça a été écrit pour un album et si cela a du succès c’est du bonus mais la plus grosse partie reste l’écriture. Je peux gérer le moment dans la vie où on ne touche pas terre, le brouhaha général. Quand j’écris je peux bloquer tout cela naturellement. Quand je fais cela c’est une sorte de grand calme dans ma tête, comme une sorte de flamme secrète que j’essaie de garder vivante et qui me centre.

Pourquoi la country music / folk et pas un autre genre musical ?

C’est une question intéressante car cela n’a pas toujours été de la country, j’aime croiser les genres. J’ai plutôt eu du succès et ce que vous savez moins c’est que j’écris aussi du rock ! Ce que j’aime dans la country c’est que c’est basé sur une histoire.

J’admets que c’est en train de changer. Quand je suis à Nashville, il y a une sorte de sensibilité pop ce qui n’est pas trop ma tasse de thé mais je peux écouter des vieux trucs de country. Parfois que qui est démodé devient à la mode.

Pour moi une chanson est comme un petit livre, il a un début, un milieu et une fin parfois un peu déroutant chez les jeunes auteurs de Nashville pop contrairement au Nashville plus classique. Mais je ne commence pas vraiment une chanson dans l’intention d’écrire une chanson country.

Martin’s, Gibson or Taylor ? (marques de guitares)

Ça c’est une question intéressante car je viens de commencer une collaboration avec Lowden Guitars. C’est une petite fabrique d’Irlande du Nord. Je suis vraiment chanceux de recevoir leurs guitares. J’ai toujours jouer sur des guitares Guild.

Guild a été crée par les gens qui ont quitté Gibson dans les années 60 peut être avant. Comme vous voyez j’aime jouer sur les grosses jumbos des années 50. Je joue sans micro donc avec de grosses guitares. Je ne suis pas vraiment branché Gibson. Parfois j’utilise des Taylor pour enregistrer alors je dirais des guitares vintages Guild et des Lowden.

Dernièrement à Nashville, j’ai toutefois eu le privilege de jouer sur la Gibson d’Otis Redding. J’étais aux anges. Un vrai conte de fées.

Pour en revenir à votre album « Lighthouse keeper », parlez-nous un peu de certaines chansons :

Sunday Drive

« Comme je viens d’une famille de 11 enfants, 8 sœurs et 2 frères, tous les dimanches après le repas dominical, mon père et ma mère discutaient d’où ma mère avait envie d’aller se balader et ils envisageaient  tous les lieux possibles d’Irlande où nous avions des cousins. Mais le plus comique c’est que nous allions toujours au même endroit : Le lac de Callaloo. Je pense que mes parents avaient envisager de s’y retirer. Malheureusement mon père est parti avant. Alors «Sunday drive» parle d’une famille de 11 enfants tous dans une vieille petite voiture (genre Renault 5), à l’époque sans ceinture de sécurité, les aînés avec les plus jeunes sur les genoux, mon père et ma mère devant avec le bébé. Ce n’était pas une grande voiture mais nous chantions tous, nous étions heureux, parfois derrière c’était le bazar, souvent c’était moi qui le causais, mon père qui était très calme, conduisait d’une main et distribuait des tapes derrière avec l’autre bras pour ramener le calme. En vieillissant, j’ai réalisé combien ces souvenirs étaient forts et si importants. Sunday drive c’est au sujet de mon enfance ».

All alone

« C’est une chanson de cœur brisé que j’ai mis sur mon album. Elle parle de la mort de mon neveu dans un accident de moto, il y a quelques années. J’étais aux Etats-Unis le week-end où il a été tué. Cela parle du chemin, de comment on se sent perdu de la mort de quelqu’un qu’on aime profondément. A quel point cela vous affecte. Je devais tenir émotionnellement aux funérailles devant sa famille, ma famille. Curieusement juste après, je rentrais sur Toronto et quand je suis sorti de l’avion j’ai pris un taxi. Au moment de payer le taxi, j’ai mis ma main dans ma poche. Je portais la même veste que pour l’enterrement et j’ai trouvé le papier de ce que j’avais écrit pour la cérémonie. Je l’ai relu et je me suis totalement effondré. Le pauvre chauffeur de taxi ne savait pas ce qu’il devait faire. Il ne comprenait rien. C’était la première fois que je laissais sortir mes émotions. C’est de là que vient cette chanson ».

Love me right now

« C’est une chanson d’amour mature. Quand on est en couple, on n’a pas besoin d’être ensemble 24h/24h. Vous pouvez avoir de bons amis, rester toi-même, c’est une chanson d’amour mature. J’étais avec Stella Parton, et elle a adoré la chanson et c’était une joie de chanter avec elle sur sa dernière tournée. Car à nos âges, tu sais ce que tu chantes. La vraie relation n’est pas d’être hypnotisé par l’amour mais d’avancer avec ton partenaire, ton meilleur ami, ton âme sœur, la personne qui assure tes arrières. C’est une véritable chanson d’amour. « Baby you don’t need to love me right now » »

Stormy weather friend

« J’ai écrit cette chanson avec mon amie Lori McKenna. Vous savez Lori et moi nous connaissons depuis très longtemps. J’ai longtemps souffert de dépression sans doute depuis la mort de mon père et cela a toujours été un combat. J’en parle librement. Avec cette chanson je voulais être sûr de couvrir le sujet, que les gens qui en souffrent reçoivent de l’aide. Cela peut venir de votre famille ou d’amis mais aussi de quelqu’un de l’extérieur mais qui peut aider. La chanson parle de deux personnes qui se reconnaissent dans les vagues de la dépression en disant « eh je suis là, on peut descendre à la cave, on peut prendre une couverture, de l’eau et complètement occulter le reste du monde. C’était un moment adorable quand Lori et moi avons écrit cette chanson chez elle à Boston. Tous les deux, avons vécu cette chanson alors c’était important de l’enregistrer sur mon nouvel album « Lighthouse keeper ». »

Vous avez récemment travailler sur un titre de Henry McCullough avec Paul McCartney. Pourriez-vous nous en parler ?

« C’est trop tôt pour en parler car il ne sortira que cet été. Mais il est certain que de travailler avec des gens comme ce fut le cas sur ce titre est un privilège. Outre Paul McCartney, cette chanson a rassemblé Nick Mason (batteur des Pink Floyd), Albert Lee (guitariste électrique d’Eric Clapton), Chris Stanton (piano des Who, Joe Cocker et BB King), Gary Brooker (Procol Harum) et moi-même en guitare acoustique et producteur du titre.

Mais cette chanson pourrait faire l’objet à elle seule d’une autre interview car c’est une très mais très longue histoire. »

  1. Comment rechargez-vous vos batteries ? (en faisant de la voile, de la plongée, jogging, en allant à la pêche)

J’adorerais avoir du temps pour ça !

Je fais attention car tous ceux qui me connaissent savent que je suis un accro du travail. J’adore faire de la moto. J’ai la chance d’avoir une vieille Harley Davidson à Nashville et le week-end je m’évade complètement je prends une route, jamais l’autoroute et je roule au hasard. A Londres c’est plus difficile car c’est dangereux.

J’adore lire et voyager. Mais lire, faire de la moto sont mes passe-temps favoris. Du reste venir faire ce concert à Genève va me permettre de découvrir les rives du Léman. Avec les beaux jours la moto est un fabuleux moyen de découvrir une région. Vous avez la chance de vivre dans des paysages magnifiques. J’adore la nature, les lacs et les vignes… rien qu’autour de Genève je peux trouver tout cela. Je vais même avoir la chance de suivre un groupe de motards genevois qui m’a invité a les rejoindre le temps d’une balade. Que demandez de plus ?

Pourquoi ce concert à Genève ? Quel est votre lien avec notre ville ?

« Simplement car j’adore la Suisse. J’aime beaucoup venir passer du temps à Genève, ce n’est qu’à 1h30 de vol depuis Londres du coup cela me paraissait logique de venir présenter cet album qui me tient tant à coeur. ».

A plusieurs reprises, je suis venu enregistrer des chansons à Genève pour des artistes soit qui vivent ici soit de passage. Vous avez de bons studios qui permettent de bien travailler. Je vous invite à scruter le dos de certains pochettes d’albums…

Après le travail, autant profiter de la ville. J’aime les villes avec une histoire. Genève est riche. J’aime les villes avec une histoire. Genève est riche. Outre la Genève internationale, c’est surtout une ville qui en son temps a fait bouger le monde avec Jean Calvin. Même des siècles plus tard, comment ne pas reconnaître la grandeur de cet homme ? Qu’on soit catholique, protestant ou de n’importe quelle autre religion, cet homme a marqué l’Histoire. A chacune de mes visites, j’aime passer du temps dans la vieille ville. C’est fabuleux de jouer les touristes…

Cet amoureux de Genève sera en concert au Moulin Rouge et je vous invite à découvrir ce grand artiste.
Il sera également en tournée en Romandie toute la semaine suivante (Monthey, Yverdon….)

Date :
11 mai 2019 à 21h30 (ouverture des portes à 20h30)

Adresse :
Avenue du Mail 1 – Genève

Billets en vente en ligne CHF 20,-

Sur place : CHF 25.-

https://etickets.infomaniak.com/shop/aNzx6KEVPt/?fbclid=IwAR1pzRGYmKfqMBmwr6e3kY8rJ0b3Ak-he8fZxHHNn_qJG5EXGDQvPIUsV0M

 

 

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Photo du profil de Nathalie Rendu Rendu
Photographe installée à Genève. Si je suis photographe généraliste, je suis plutôt orientée portrait, immobilier, produits (montres et bijoux), la nourriture sans oublier les événements.
Studio photo, Ecole photo, stage photo à l'étranger (Nashville, Venise, New York, safari photo en Afrique, etc...).

www.peintresdelumieres.com

J'anime également une émission de Country Music sur Radio Cité Genève 92.2 "Country in the City".

http://radiocite.ch/chart/country-in-the-city/

J'ai fait le choix d'essentiellement parler de la musique country moderne, celle qu'on entend sur les ondes américaines. Rien à voir avec celle qu'on nous présente en Europe. Evidemment je n'oublie pas de temps à autre de diffuser quelques titres de la country classique des westerns de notre enfance.

J'écris principalement des articles sur les artistes ou l'artisanat genevois (musiciens, comédiens, créateurs).

Comme je ne connais pas tout le monde, les artistes peuvent aussi me contacter pour un coup de projecteur....

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