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Des hobbies qui vont bon train

Laurent en action la mine d'amiante de Jeffrey, Québec La mine sous-terraine de Vancouver la chapelle des Paccots
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la mine d'amiante de Jeffrey, Québec

Des hobbies qui vont bon train
Mon ami Laurent Gentile est un ferrovipathe passionné depuis son plus jeune âge! Je ne le sais que depuis aujourd’hui. Avant, j’étais au courant de son amour pour les trains miniatures, mais j’étais loin de me douter de tout ce que cela cachait, ou démontrait…
Son goût pour les petites locomotives date de ses cinq ans. Son père possédait deux locos et cinq wagons qui ont résisté aux années et aux mains enfantines. Il construisait des décors en papier mâché autour des voies : des routes et des montagnes.
Bien plus tard, vers la fin du vingtième siècle, Laurent est tombé par hasard sur une petite annonce dans le GHI. On y proposait un sympathique circuit préfabriqué sur une matrice en plastique avec deux autres motrices et une dizaine de wagons. Il installe sa nouvelle acquisition dans une cave en bas la Cité Vieusseux où vivent à cette époque une bonne demi-douzaine d’amoureux du rail miniature. Laurent agrandit son circuit en 2003 avec deux nouveaux grands plateaux. Pour ce faire, il lui faut changer de local, alors il transfère son « jouet » à la rue Camille-Martin, où il partage une grande cave avec son ami Patrick Riser.
Rien de particulier dans tout ça ? Et bien là, on se trompe, car les circuits de notre ferroviphile sont garnis de décors qui viennent tout droit de son autre passion : la recherche de cristaux et de minéraux. Dès l’âge de quinze ans Laurent s’est passionné pour les belles pierres. Avec son marteau, il frappe le rocher dans les Alpes, au début avec son père, surtout dans la vallée de Conches, avant de se rendre au Canada et aux Etats-Unis pour assouvir son goût de la découverte en compagnie de son compère, Jean-Pierre Cand, hélas trop tôt décédé. Entre temps, il s’est découvert orpailleur, dans les méandres de l’Allondon. Avec quelque succès, il faut le dire.
Et voilà que le modélisme se greffe à ses activités créatrices. Ainsi, le décor autour des voies ferrées se pare de reproductions de quelques lieux mythiques où Laurent a creusé et trouvé des minéraux. En plein centre de la maquette, la mine d’amiante de Jeffrey, au Québec. Plus loin les collines de Monument Valley. Puis les mines souterraines de Vancouver qu’il faut chercher sous une colline bordant la voie de chemin de fer. Les sources d’eau chaude de Topaz City en Californie, et la Downie River, située sur la Fortyniner Road au-dessus de laquelle une colline riche des animaux les plus fameux de la région, dont un superbe ours brun. Là, je me dis que les paysages reconstitués ont plus d’importance pour Laurent que les petites gares et les trains qui circulent en silence devant nous. Et, comme le monde est petit, la modeste et charmante chapelle des Paccots, où Laurent a convolé avec Denise, se trouve juste à côté des mines de Vancouver. Actuellement, Laurent est occupé à la fabrication d’une nouvelle attraction : Topaz Moutain, dans l’Utah, qu’il découpe et sculpte dans un gros morceau de sagex en s’inspirant de photos prises lors de son passage là-bas.
Pour revenir aux trains, la collection de notre « trainspotter » se monte à vingt-deux locomotives et cent cinquante wagons de toutes époques et de toutes origines.
Au train où vont les choses, nous n’en avons pas fini d’être surpris !

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Enseignant retraité. Prof de sports et maître d'internat à l'Ecole Internationale de Genève et à la Châtaigneraie, il a ensuite enseigné au Cycle d'Orientation la gym, le français, l'information professionnelle, l'initiation au théâtre et au cinéma. Marié, trois filles adultes, deux petits-fils, il pratique la randonnée, l'écriture, mais à cause du Covid 19, il se languit du chant et du théâtre.

1 commentaire

  1. Bonjour
    magnifique votre parcours de ferrovipathe ! Je suis admiratif.
    J’aimerais beaucoup à 72 ans revivre les émotions de voir rouler des trains, mais si possible commandés par des moyens modernes, mais ce n’est pas une nécessité. Par contre, je serais d’accord d’investir dans la réalisation d’une nouvelle partie d’un circuit que nous pourrions concevoir ensemble

    Répondre

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