Accueil | Slider actualités | L’aventure du 2 septembre 2003

Partager l'article

Actu | Centre

L’aventure du 2 septembre 2003

© FK
<
>
© FK

Instituteur à la retraite, René Magnenat en consacre une bonne partie à l’écriture.
Ancien professeur de français et d’activités sportives, René Magnenat est accessoirement reporter de quartier aux Franchises pour Signé Genève. Il signe, avec «Le 2septembre 2003», son septième ouvrage. Publié aux Éditions des Sables, l’ouvrage narre les péripéties d’un adolescent du début de ce siècle, Jean-Paul. Cela au travers du regard clandestin de sa mère, Germaine Choisy, qui lit en secret le journal intime que son fils a tenu pendant treize ans. Elle y déchiffre dans un premier temps, puis y découvre des pans entiers de la personnalité de son fils qu’elle ignorait à travers la lecture inavouable de ce cahier.

Le roman, donc pour bonne partie le journal intime du fils, parle de relations entre ados, familiales ou de voisinage; des bêtises, des amours, des fréquentations, bonnes ou mauvaises. Le tout dans une écriture pubertaire admirablement bien rendue par l’auteur.

Le journal intime de l’adolescent, parfois scandé des commentaires de la mère, s’arrête brusquement le 2septembre 2003. «Elle va rédiger sur une feuille volante ce qu’elle pense que son fils écrira le soir venu. Mais les événements se précipitent», lit-on sur le quatrième de couverture. «Le titre du roman est un clin d’œil au 11septembre 2001, mais il s’agit d’une date que personne ne connaît, explique René Magnenat. En fait, j’ai repris des notes que j’avais rédigées lors d’ateliers d’écritures avec des élèves, dans les années 2002-2003, et des souvenirs de ma jeunesse. Tout s’est mélangé pour aboutir à ce livre.»

Né à Neuchâtel d’un père douanier, René Magnenat a passé sa carrière dans l’enseignement. «J’étais fait pour ça», dit ce sportif que des blessures à répétition ont malmené. «J’ai commencé très tôt à écrire, dès l’école de commerce. Mais le sport et ses aléas m’ont rapproché plus tard de l’écriture. J’ai enseigné le ski, le tennis, j’ai été entraîneur de foot. Tout cela laisse des traces. Ainsi, j’ai passé l’équivalent d’une maturité latine à 50ans, puis j’ai fait une demi-licence en lettres. C’est alors, dans les années90, que j’ai commencé à beaucoup écrire.» De la poésie, des essais, des romans, des contes pour enfants, René Magnenat a la plume facile: «Au départ, je ne sais pas ce que je vais écrire. J’ai l’idée, mais pas les mots. J’en écris quelques-uns puis les autres viennent. Quand j’ai la situation de départ et quand mes personnages sont créés, je les laisse parler en me demandant ce que je pourrais dire si j’étais à leur place. Je me mets à la place de mes personnages, je deviens en quelque sorte le personnage, c’est un peu comme le théâtre, un peu comme un flux», explique-t-il. René Magnenat sera au Salon des petits éditeurs, le samedi 13 novembre, l’après-midi au 1, route du Vallon à Chêne-Bougeries.

«Le 2 septembre 2003» 206pages, Éditions des Sables

Partager l'article

J'écris un article
Photo du profil de Fabien Kuhn
Journaliste RP, fasciné par le tissu local genevois, ses petites histoires et sa fascinante diversité,  je participe avec l’équipe des Reporters de quartier à la réalisation de Signé Genève sur le site et dans le journal.

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription