Accueil | Quartiers | Périphérie | Un Genevois de 17 ans champion de jeux en ligne

Partager l'article

Périphérie | Sport

Un Genevois de 17 ans champion de jeux en ligne

Un Genevois de 17 ans champion de jeux en ligne

Son pseudo: Elroye. Sa discipline: l’e-sport. Son jeu: Starcraft 2, les échecs du 21e siècle.

Le jeu est avant tout stratégique et est devenu mythique dans le monde du jeux-vidéo. Plusieurs centaines de milliers de personnes s’affrontent sur les champs de batailles mis en ligne par Blizzard. Beaucoup plus encore regardent les parties, en direct ou différé, souvent commentées. Rencontre avec l’un des pontes suisses de la discipline, Eloi Quach, 17 ans, dans la vraie vie.

Initier par ses cousins aux jeux-vidéos, les dés étaient lancés pour une marche vers Starcraft 2. «J’ai découvert ce jeu par hasard. Je l’ai essayé puis adopté», explique le jeune joueur. Le jeu, très complet, a pour but de «créer une économie forte pour se constituer suffisamment de troupes pour attaquer l’adversaire», détaille le joueur.

Mais la force ne fait pas tout. «Il faut surtout avoir une bonne tactique, être innovant et trouver différentes solutions. Pour cette raison, au bout d’un moment, il devient plus dur de progresser», évoque le jeune homme. Jouer beaucoup ne fait pas tout. «Réfléchir en dehors du jeux est nécessaire». Eloi consacre entre 2 et 3 heures par jour afin d’améliorer son skill et plus le week-end. «C’est ma passion, c’est normal que j’y consacre du temps», confie le joueur.

Croire que dernier se retrouve seul derrière son ordinateur serait une erreur. «Je fais partie d’une équipe, française.  Elle se nomme «Nuit Blanche ». Avec elle, je participe à des tournois d’équipe». D’ailleurs, deux types de tournois existent : «en ligne ou en lan. Le plus gros tournoi, la GLS en Corée, dispose d’un prix de 90’000 dollars pour le vainqueur. En ligne, ça monte jusqu’à 10’000», précise Eloi. L’e-sport connait un essor considérable, même en Suisse. Le pays connait déjà une grande Lan, la Wesports (dont les 3 dernières sessions de SC2 ont été remportées par Elroye. Et une équipe d’envergure internationale, mYinsanity, qui «possède» des joueurs coréens.

Vivre de ce sport est possible. Mais très difficile. Un seul joueur suisse avait peu le faire «Bigs». « Mais il a préféré se consacrer à d’autres projets, informe Eloi. En  Corée, c’est culturel et c’est un vrai sport national, les joueurs peuvent en vivre.»

«C’est ma passion, mais je ne pense pas devenir un vrai professionnel, c’est-à-dire pouvoir en vivre concrètement. C’est pour ça que qu’il est important pour moi d’avoir des résultats satisfaisants  au collège», conclut Eloi.

 

Partager l'article

J'écris un article

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription