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« Un projet un peu fou, mais plein de poésie et raison »

« Un projet un peu fou, mais plein de poésie et raison »

Lorsque le catalan Joan Rovira a décidé de quitter son travail dans une charcuterie industrielle pour créer des jeux à partir d’objets recyclés, ses amis l’ont appelé fou et sanglé, or depuis 1991 il a n’a pas arrêté de parcourir des nombreux pays exposant ses jeux et son art ; exposé en partenariat avec Haute école d’art et de design (HEAD) du 2 au 15 juin sur l’esplanade Plainpalais, son exposition « gargot de Joc » attire l’attention de passants. Rencontre avec le créateur d’un concept très original.

« Argot de Joc », est une exposition composée de 200 pièces, un mélange d’art et de jeu où le spectateur tient le rôle principal. Une araignée de 5 mètres de large construite avec des cadres de vélo, des passoires et des casseroles transformées en paniers basket, c’est le principe de base développé par l’artiste catalan, pour chaque jeu, une dynamique différente, on doit découvrir le fonctionnement, « je regarde toujours les gens quand ils utilisent mes jeux, car il m’arrive de découvrir d’autres façons de les utiliser ; c’est pour ça que je ne montre pas automatiquement le fonctionnement de ces derniers, je ne me considère pas comme le propriétaire de la vérité, ici on a tous raison » ajoute-il.

Joan Rovira est un artiste engagé, le recyclage, sa manière de voir la vie « tout peut être recyclé dans cette planète, il suffit d’avoir un peu d’imagination » se réjouit-il ; son art est destiné à tous les publics et ça se voit tout de suite, que ce soit pour Sharlyne (7 ans) qui est venue avec son père Mathieu ou pour Mme Gogelman (78 ans) qui s’est retrouvé là par hasard en promenant son chien, le mot le plus utilisé pour tout décrire est le mot “magique“. « Je cherche à éveiller l’imagination et la curiosité chez le spectateur, d’habitude dans les expositions on voit partout des petits panneaux “ne pas toucher“ or dans mon exposition, toucher et le mot d’ordre, au même titre que imaginer, ou essayer, car je pense que c’est avec ces outils-là qu’on pourra construire un monde meilleur » conclut-il

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Jeune diplomé à l'école de journalisme de Genève, d'origine colombien , genevois dans le coeur. je vis depuis bientôt 10 ans dans le quartier résidentiel et très populaire Grand-Lancy.

J'aime l'univers qui se cache derrière chaque individu, les rencontres et le journalisme local.

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