Accueil | Thématique | Actu | Les cafétérias de l’Uni Mail désertées par les étudiants

Partager l'article

Actu | Centre

Les cafétérias de l’Uni Mail désertées par les étudiants

Les cafétérias de l’Uni Mail désertées par les étudiants

Une capacité d’environ 600 places, des menus variés et équilibrés, des prix concurrentiels ainsi que des réductions pour les étudiants, voici des ingrédients semblant promettre un franc succès pour le « Petit Œdipe » et le « Marx Café », cafétérias du Bâtiment de l’Uni Mail.

Pourtant, les deux cafétérias ne font pas l’unanimité auprès des étudiants de l’Université de Genève, surtout en ce qui concerne les repas de midi.

La cause ? Un manque d’attrait concernant les places proposées par les cafètes. Selon plusieurs étudiants, le fait de devoir manger dans une salle se trouvant au sous-sol, ou située dans un coin du bâtiment peu exposé à la lumière naturelle, les encouragerait à se rendre dans les snacks et bistrots des environs.

C’est du moins l’avis partagé par Maude, 27 ans, étudiante en communication et médias, « je trouve la cafétéria du petit Œdipe assez moche, surtout en ce qui concerne la salle du bas, en plus vu qu’il n’y pas de fenêtres ça sent souvent le grill »,

Même sentiment chez Julien Gast, également étudiant à l’Université de Genève, « j’ai déjà goûté plusieurs plats et je les ait trouvés plutôt bon, par contre lorsque je mange j’ai besoin d’espaces ouverts »

Ce genre de commentaires reflète un résultat peu flatteur ; les « salles à manger » sont à moitié pleines à l’heure de midi. Ce qui est dérisoire pour une université comptant près de 17’000 étudiants et plus de 4’000 collaborateurs. A préciser que tout ce beau monde est bien sûr réparti sur plusieurs bâtiments, comme l’Uni Dufour ou encore Uni Bastion.

Sauf que l’Uni Mail, se situant entre le parc Baud-Bovi et le Boulevard du Pont d’Arve, constitue le centre névralgique de l’Unige grâce notamment à ses nombreux auditoires.

Du côté des propriétaires ce souci ne semble pas à l’ordre du jour. Contacté par nos soins, le groupe Novae propriétaire des deux cafétérias de l’Uni Mail, ainsi que d’autres cafétérias présentes au sein des bâtiments de l’Université de Genève, n’a pas souhaité répondre à nos questions.

« Un problème d’infrastructures »

Etant limité dans son infrastructure, le bâtiment de l’Uni Mail est dans l’impossibilité de consacrer davantage d’espaces aux cafétérias. Conscient du problème, le rectorat a autorisé les deux restaurants à pouvoir installer des tables devant les entrées des cafétérias mais seulement en nombre limité afin de ne pas gêner le passage et de respecter les normes de sécurité.

Cependant, lorsque la saison et le temps le permettent, le restaurant du « Petit Œdipe » est beaucoup plus prisé grâce à sa terrasse donnant sur le Boulevard du Pont d’Arve. Les étudiants les affectionnant tout particulièrement, elles sont souvent déjà occupées avant midi.

« Une université vide à l’heure du repas ? »

Vu le bilan établi jusqu’à présent, on pourrait croire que le bâtiment se vide arrivé l’heure du repas. Il n’en n’est rien, vu que les étudiants se ruent sur les plusieurs dizaines de tables présentes à chacun des six étages que compte le bâtiment.

Il devient donc difficile de trouver une table libre ou même de s’asseoir une fois s’étant procuré son diner ou avoir fait chauffer son « tupper », surtout si on est en groupe,

« Uniquement un problème de place ? »

Certains étudiants se plaignent également de la qualité des repas proposés, principalement en ce qui concerne le goût, comme Cyrille Bosshart 24 ans, étudiant en sciences économiques. « Je préfère manger en dehors de l’université car cela ne m’attire pas du tout ». Mais cet avis n’est pas partagé par tout le monde, « j’y mange 2 à 3 fois par semaine car je trouve la nourriture correcte et en plus c’est pratique, surtout quand on a que 45 minutes de pause à midi », nous explique Diane Porcellana.

D’autres comme Marco Renna 21, étudiant en relations internationales, mettent en cause les prix trop élevés « je trouve les plats proposés trop chers pour ce que c’est». Même constat de la part de Maxime Gervasi 23 ans « je peux facilement trouver plus appétissant pour plus ou moins le même prix »

Après enquête de notre part, il s’avère que les prix des deux cafétérias compris entre 8.90 et 13 francs, sont dans la moyenne des prix proposés aux alentours de l’Uni Mail où les repas se vendent aux alentours des 10 francs.

Cependant, les mets ne sont pas comparables vu que les snacks entourant le bâtiment offre souvent des produits caractérisés de « junk food », comme des sandwichs, des burgers ou encore des pizzas et des pâtes. Ce qui n’est pas le cas des cafètes, proposant toujours des assiettes équilibrées car comprenant à chaque fois des légumes.

Partager l'article

J'écris un article

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription