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La librairie Atmosphère, une véritable bulle d’air !

La librairie Atmosphère, une véritable bulle d’air !

Au bout de la rue Saint-Léger, dans le quartier des Bastions, une nouvelle arcade a récemment ouvert ses portes : depuis début avril, on y voit de loin beaucoup de couleurs, des petits objets insolites, des tableaux, des livres.

En effet, c’est là qu’est née la librairie-galerie Atmosphère, fondée par Claire Renaud. Rencontre.

J’apprends que le nom de l’arcade vient de la célèbre réplique d’Arletty dans le film Hôtel du Nord de Marcel Carné : « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? », et que l’idée de base est de donner une atmosphère différente à chacune des pièces. En effet, en entrant, on trouve quelques livres, mais surtout beaucoup de jeux et jouets. « Cette pièce se veut ludique, et reflète un plaisir du moment. Elle sera souvent liée à la saison », m’éclaire Claire Renaud. Une pièce plus loin, il y a la librairie proprement dite, avec la pochothèque et notamment la collection folio, que la libraire apprécie particulièrement. Deux marches d’escalier plus bas, on trouve tout ce qui est lié à la cuisine, ainsi qu’au Japon, avec toute une collection d’articles « Madame Mo ». Sans oublier le premier étage, auquel on accède par un étroit escalier de bois qui grince un peu. Là se trouve ce qui est lié à l’art, et notamment l’espace galerie, avec des tableaux d’un-e artiste local-e. Il s’agit en ce moment des peintures de Gaëlle Mot, des vues de la rade et des Bains des Pâquis.

La convivialité avant tout

La volonté de la libraire et de sa collègue Aurélie est que les clients puissent s’asseoir aux petites tables disposées dans la pièce du bas, afin de prendre le temps de feuilleter les livres et de se sentir comme à la maison. « On aimerait pouvoir apporter aux gens cette bulle d’air dont on a parfois besoin en sortant du stress d’un bureau. ». Le prochain projet serait de servir des boissons (thé et café). Mais pour cela, il faut une patente, qui coûte cher. « Il faut prendre une chose après l’autre ».

Claire Renaud me confie qu’elle a été libraire pendant seize ans au Rameau d’Or, « également une petite librairie de quartier », puis dix ans chez Payot. « Dans la grande librairie, on avait moins le temps de parler avec les clients, j’avais besoin de retrouver cela. » Ce qu’elle aime particulièrement dans ce métier ? « L’imprévu, il arrive toujours quelque chose à laquelle on ne s’attend pas. »

Un véritable coup de coeur

N’est-ce pas risqué d’ouvrir un commerce de ce type, alors qu’on entend que les librairies indépendantes ont de la peine à tourner face aux gros groupes ? « C’est difficile d’ouvrir n’importe quel commerce maintenant », rectifie Claire Renaud. Il s’agissait là d’un concours de circonstances. Une amie lui a parlé de cette arcade qui s’était libérée, et ce fut un véritable coup de cÅ“ur. La philosophie ici, « axer sur ce qui nous plaît pour faire la différence. »

L’avantage, c’est aussi de se trouver dans ce quartier « riche au niveau intellectuel ». D’autres librairies y sont déjà implantées, permettant plus de s’échanger des clients que de se livrer une véritable concurrence. « Maintenant, il faut se faire connaître. Je crois beaucoup au bouche à oreille ».

Le mot de la fin ? « Surprendre les clients et les faire rêver, c’est sans doute cela le plus important. Susciter chez eux l’envie de revenir. »

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