Une habitante des Eaux-Vives qui – comme beaucoup d’autres citoyens-ennes d’ailleurs – en a marre de mettre quotidiennement sa vie en péril simplement parce qu’elle utilise normalement les trottoirs et les passages pour piétons, a adressé une démarche aux différentes personnalités politiques.
La jeune retraitée a même réalisé les deux flyers ci-dessus « Respect S.V.P » et « Respectons aussi les piétons ». Ils sont libres de droit et peuvent donc être photocopiés et affichés par tous ceux qui en auraient l’utilité.
En effet, le trafic des bicyclettes et autres véhicules de ce genre va probablement s’accroître avec la création de nouveaux aménagements cyclables, réalisés en urgence ces derniers jours par les autorités cantonales et municipales pour accompagner la sortie du semi-confinement. C’est pourquoi des piétons s’inquiètent et soulignent que trop souvent, les deux-roues (comme aussi les trottinettes, hoverboards et autres « engins à roulettes ») n’adaptent pas leur vitesse en zone piétonnière et ne se soucient guère des passants.
« Ils grillent les feux rouges, se faufilent au milieu des voitures, occupent toute la chaussée et les trottoirs, zigzaguent entre les piétons qui traversent sur les passages, ou n’ont pas de feu la nuit. Les cyclistes sont de véritables cycloterroristes ! » Ce discours est effectivement devenu monnaie courante à Genève.
Si le cycliste peut bien souvent se trouver en position de faiblesse sur la route, il peut également représenter un danger sur les trottoirs, les places ou dans les zones piétonnes (qui devraient en principe permettre de marcher et de séjourner sans être sur ses gardes), d’autant plus lorsqu’il roule à une vitesse inadaptée.
Il semblerait que ces problèmes et ce manque de courtoisie ont augmenté avec l’arrivée des vélos électriques, et également des nombreuses trottinettes électriques qui circulent illégalement sur le trottoir. On rappelle que ces dernières sont soumises aux mêmes règles de circulation que les vélos, et doivent impérativement emprunter les pistes ou bandes cyclables ou, à défaut, circuler sur la chaussée.
Il se passe d’ailleurs peu de jours sans que des lecteurs agacés relatent de tels incidents dans le « courrier des lecteurs » de la Tribune de Genève. Et, comme le monde est à l’envers, c’est eux qui se font souvent invectiver, ou gratifier d’un doigt d’honneur, lorsqu’ils se permettent de faire une remarque, pourtant justifiée, à ces causeurs d’incivilités.
Le trottoir doit rester un sanctuaire pour les piétons, poussettes et personnes en situation de handicap, mais il y a malheureusement quelques irresponsables qui ne respectent personne.
Espérons que l’intervention de notre Eaux-Vivienne auprès de certains de nos édiles portera ses fruits, ou du moins, éveille des consciences…
Doppler Laurène
Merci Jean-Pierre de relater les faits.
C’est vrai que les trottoirs ne nous protègent plus! C’est effectivement le monde à l’envers. Bise