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French Kizz Festival : En piste pour danser en couple

 

Si dans la vie Valérie et Abdu sont dans le milieu médical, leur passion commune est la Kizomba.
Valérie est médecin et Abdu infirmier à domicile. A mille lieues d’être des organisateurs de festival de danse et pourtant…

Durant tout le week-end, se déroulera le 1er festival de Kizomba à Genève.

Interview

Le French Kizz festival, pourquoi ? pour qui ?

V&A : Nous voulions un festival qui s’adresse à tous les danseurs sans aucun clivage. C’est aussi pour cela que nous avons rassemblé des artistes venant de tous les courants pour que chacun trouve son bonheur. Le nom French Kizz Festival s’imposait de lui-même.

En fait, il y a très peu de soirées sur Genève et plus aucun festival depuis 2015. Les soirées sont en général soit du côté français (tout Rhône-Alpes) soit sur Vaud ou en Valais.
Alors, pourquoi pas créer quelque chose ?

Nous avons choisi le Mövenpick de l’aéroport car nous avons des danseurs passionnés qui viennent de partout en Europe et même de Dubai. Il nous fallait un lieu facile d’accès avec les navettes aéroport / hôtel et un parking en sous-sol pour ceux qui vivent dans la région.

Toutefois, si lors des soirées du festival il y a énormément de passionnés.
Nous avons les stages l’après-midi pour justement apporter du sang neuf et faire découvrir notre passion au maximum de monde.

Samedi, nous aurons la venue de Mika Mendes qui est connu de toute la communauté portugaise que ce soit des danseurs ou non.

Parlez-nous des stages d’après-midi vont du niveau grand débutant au niveau avancé.
V&A : Là encore c’est pour offrir le maximum de possibilités d’apprendre des chorégraphies ou de rafraichir sa technique.
Les débutants pourront ainsi danser dans les soirées car ils retrouveront des chorégraphies apprises l’après-midi.
Nous faisons attention à la parité.

Les après-midis dansants
V&A : On appelle ces après-midis les « social rooms ». Pour ceux qui n’osent pas venir en soirée, ils se font plaisir l’après-midi. Certains sont moins intimidés car l’ambiance est décontractée.
NR : Quelles sont les origines de la Kizomba et pourquoi une relation avec le Portugal ?

V&A : Cette danse de couple est née en Angola. Comme chacun le sait, l’Angola est une ancienne colonie portugaise.
Les kizombadas étaient des fêtes organisées durant la guerre civile (qui a pris fin en 2001).
Dans ces fêtes de familles, tout le monde dansait. En déclinant une danse de couple angolaise, la semba (ne pas confondre avec la samba brésilienne) et la zouk cela a créé la kizomba.
Tout laisse à penser que le concert de Kassav en 1986 est à l’origine de ce mélange d’une danse très technique (la semba) et de la musique antillaise pour donner naissance à la Kizomba.

Evidemment comme toutes les danses, elle a évolué. Tout d’abord au travers des colonies lusophones d’Afrique notamment par le Mozambique et le Cap Vert avant d’arriver au Portugal au début des années 2000. Dans un premier temps, on l’appelait le tango africain.

En 2010, cette danse arrive enfin en France et elle a tout de suite plu. Les gens l’ont encore fait évoluer pour s’orienter vers un style plus hip hop et urbain.

Comme à chaque évolution de pratique, des clivages se sont formés. Ceux qui restaient campés sur la semba originale (la traditionnelle ou la tradi) et les autres plus urbains qui ont donné naissance à la French Kizz.

Dans toute l’Europe, il y a chaque semaine des après-midis ou soirée de Kizomba. Il est clair que pour l’instant c’est encore un microcosme mais les gens reviennent de plus en plus aux danses de couples festives.

Nous avons beaucoup travaillé sur une pédagogie pour enseigner des bases (la kizomba intégrative sur 12 cours) qui permettront aux danseurs de se faire plaisir autant dans la « tradi » que dans la « French Kizz ».

Comment avez-vous découvert la Kizomba ?

Abdu : totalement par hasard. C’était fin 2011. J’étais en poste à Paris. Je prenais un verre avec un ami et dans le bar en face il y avait un cours de danse. Nous sommes allés voir et cela m’a plu.
Par la suite, j’ai pris des cours chaque semaine et je suis devenu un passionné.

Valérie : nous étions collègues et Abdu en parlait tout le temps. J’étais alors quasi hermétique au monde de la danse mais en même temps curieuse. Je me suis laissée tentée et j’ai aimé.

Quand je suis revenue dans la région, j’étais seule et il me fallait recréer mon cercle relationnel. J’ai vu qu’au Tony’s bar il y avait des soirées et c’est ainsi que j’ai intégré les cours à Genève.

Quelle est la moyenne d’âge des danseurs ? et quelles sont les origines des danseurs ?

Les gens commencent vers 35 / 40 ans.
Dans l’inconscient collectif, comme le mot originel est africain, les gens imaginent que le public est africain alors que pas du tout. Comme partout, il y a toutes les ethnies représentées.

 

Qu’en est-t-il des contraintes sanitaires ?

Aujourd’hui, tout le monde a intégré les contraintes sanitaires et la désinfection des mains. En collaboration avec l’hôtel Mövenpick, nous avons pris toutes les mesures possibles.
Au vu de ce qui s’est passé ces deux dernières années, nous les organisateurs, nous avons du stress à savoir si oui ou non le festival pourrait avoir lieu et les festivaliers locaux s’inscrivent au dernier moment.

Vous l’aurez compris, si vous avez envie de passer un week end dansant, rendez-vous au Mövenpick de l’aéroport !

Inscription sur Facebook ou le site https://www.facebook.com/events/328694382478036
http://www.frenchkiss-festival.com/

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Photo du profil de Nathalie Rendu Rendu
Photographe installée à Genève. Si je suis photographe généraliste, je suis plutôt orientée portrait, immobilier, produits (montres et bijoux), la nourriture sans oublier les événements.
Studio photo, Ecole photo, stage photo à l'étranger (Nashville, Venise, New York, safari photo en Afrique, etc...).

www.peintresdelumieres.com

J'anime également une émission de Country Music sur Radio Cité Genève 92.2 "Country in the City".

http://radiocite.ch/chart/country-in-the-city/

J'ai fait le choix d'essentiellement parler de la musique country moderne, celle qu'on entend sur les ondes américaines. Rien à voir avec celle qu'on nous présente en Europe. Evidemment je n'oublie pas de temps à autre de diffuser quelques titres de la country classique des westerns de notre enfance.

J'écris principalement des articles sur les artistes ou l'artisanat genevois (musiciens, comédiens, créateurs).

Comme je ne connais pas tout le monde, les artistes peuvent aussi me contacter pour un coup de projecteur....

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