Les Tours de Carouge ont 50 ans et le Club des Aînés s’active

Cet anniversaire a failli passer incognito. La Brasserie des Tours l’avait signalé, mais ce cinquantenaire se noyait dans la fête de la bière de fin octobre. Seul un petit groupe, l’atelier « histoire de vie à Carouge » du Club des Aîné-e-s, a proposé des rencontres pour évoquer la vie dans les Tours, autour des Tours, avant les Tours, les souvenirs qui tournent  et les rêves du futur. Aussi quand une vraie journaliste de « La Tribune de Genève » a manifesté son intention de vraiment marquer l’anniversaire, ai-je pu lui annoncer l’évènement qui se prépare :

Vendredi 29 novembre, à 14 h, dans la grande salle du Club des Aînés, 18 boulevard des Promenades, trois témoignages phares, suivis des souvenirs de l’assemblée :

· Avant les Tours, avec Michel Messiaux (président du Club),

• · La construction des Tours, avec Gérard Baron (architecte et président de la Fondation immobilière),
• · Vivre dans les Tours, avec Ariel Haemmerlé (guide et habitant).

Ces trois orateurs feront certainement surgir des souvenirs, des anecdotes, des partages. Pour vous y préparer, lisez l’article d’Irène Languin dans  « La Tribune de Genève » du samedi 23 novembre !

Autre moment de rencontre et de partage au Club des Aîné-e-s, les ateliers lecture et convivialité animés par Denise Martin. Deux fois par mois, elle invite des auteur-e-s qui viennent lire des pages de leur dernière oeuvre et discuter avec le public. Ce vendredi 22 novembre, à 14 h, également dans la grande salle du Club des Aînés, ce sera le tour de Manon Widmer qui vient d’écrire la biographie d’un membre du Club des Aîné-e-s de Carouge : « René Cruse, homme de parole », éditions Stlatkine, collection « Ils ont choisi Genève ». La vie de René Cruse, né à Bordeaux en 1922, traverse le XXème siècle : évadé de France pour rejoindre les Forces françaises libres au Maghreb, il participe en 1944 à la Campagne de France, puis la paix revenue devient pasteur et militant politique et anti-militariste. En 1977, il choisit de vivre à Genève, puis à Carouge.

Car il se passe toujours quelque chose de fort à Carouge !