Si n’importe quel artiste vantant les mérites de son dernier spectacle aura à cœur de dire à son public et à la presse, de leur répéter et même de leur seriner qu’il faut se dépêcher d’aller le voir ou d’en parler, c’est en général et tout simplement parce que le nombre des représentations dudit spectacle sont limitées! Mais en l’occurrence, il y a une deuxième raison - et non des moindres - qui pousse l’artiste à insister sur l’urgence à découvrir sa dernière œuvre, c’est le sujet de celle-ci : les manchettes (ou affichettes) de journaux ! Des manchettes condamnées à disparaître, les titres de la presse écrite rendant l’âme les uns après les autres. Et si ces trépas successifs ne constituent finalement que la chronique d’une mort annoncée depuis fort longtemps, les événements se sont récemment précipités. Au point d’ailleurs que ce qui semblait être encore une affaire d’années début 2017, est devenu plutôt une affaire de mois voire de jours ! C’est dire que ce dernier tour d’actualité de Thierry Meury à base de manchettes de journaux est à voir plus que rapidement, celui-ci étant avant même sa création un spectacle qu’on peut qualifier de collector ! "Effets de manchettes" de et avec Thierry Meury, du 27 septembre au 11 novembre 2017. Spectacle les mercredis, vendredis et samedis à 20h30 au P'tit Music'Hohl. Réservations: Stand Info Balexert/Service culturel Migros/ www.musichohl.ch ou 022 798 8 798

La Villa d’Hadrien est une merveille d’architecture antique qui conserve, encore de nos jours, tout son pouvoir de fascination. De l’époque moderne jusqu’à nos jours, elle a inspiré les plus grands architectes, de Borromini à Le Corbusier, en passant par Alberti ou Schinkel. Cette exposition de l'Université de Genève met en perspective la genèse et la conception de ce projet architectural extraordinaire, tout en montrant son influence déterminante sur les architectes contemporains suisses et étrangers. Maquettes, moulages et dessins d’architectes permettront ainsi aux visiteurs de voyager dans le temps. Du lundi au vendredi, de 7h30 à 19h

L’Italienne à Alger compte parmi les plus grandes oeuvres de Rossini. Son rythme effréné, son espièglerie et sa poésie en font sans doute la plus drôle et décalée. Cet opéra extrêmement accessible est un vrai feu d’artifice rossinien et se prête particulièrement bien au jeune public. L’histoire est celle d’Isabella, une Italienne d’une beauté sans égale, qui part en Algérie pour rendre la liberté à son amant, Lindoro, devenu esclave du Bey d’Alger, Mustafa. Celui-ci, plus que las de sa femme Elvira, avait justement dans la tête de conquérir une Italienne! Mais cellelà ne l’entend pas de cette oreille… L’Italienne à Alger est une comédie où les personnages ne se prennent pas au sérieux mais jouent chacun leur personnage en s’amusant comme de talentueux « pantins », nous emmenant dans leur folie qui culmine dans le final du 1er acte. Folie organisée où tous les personnages se détraquent comme un mécanisme d’horlogerie. Le 2ème acte est quant à lui un carnaval en musique avec la parodie des intronisations du « Kaïmakan » et « Pappataci ». Tout dans cet opéra n’est que jeu, c’est le théâtre dans le théâtre. Ce jeu est placé dans un monde imaginaire oriental qui rappelle celui d’un conte et qui correspond pleinement au monde d’un enfant. Informations sur www.opera-theatre.ch Représentations : vendredi 3 novembre à 19h, samedi 4 novembre à 17h et dimanche 5 novembre à 11h