Accueil | Quartiers | Campagne | Les terres agricoles genevoises sont-elles menacées de disparition?

Partager l'article

Campagne | Débats

Les terres agricoles genevoises sont-elles menacées de disparition?

Les terres agricoles genevoises sont-elles menacées de disparition?

Dans un commentaire publié le 27 novembre en marge de l’article « Défilé de véhicules sur les chemins à Confignon: riverains agacés », un membre de Signé Genève faisait part de son inquiétude face à la disparition progressive des terres agricoles à Genève. Une crainte partagée par Jean-Pierre Stalder, cultivateur meyrinois, qui dans un autre article paru le 28 octobre dernier, parle de « pression sur l’agriculture » et de la menace omniprésente de voir ses terres phagocytées par un parking ou une autoroute.

Le développement que connaissent les communes périphériques avec des projets comme le quartier des Cherpines au sud de Plan-les-Ouates, répond à une nécessité, selon certains. Genève compte tous les jours plus d’habitants, plus d’activités et il faut bien leur trouver de la place. Mais cela doit-il nécessairement se faire au détriment de l’agriculture, s’interrogent d’autres?

Vous, qu’en pensez-vous? La campagne genevoise est-elle menacée, victime d’une urbanisation galopante? Ou, au contraire, il y a pas de quoi s’alarmer, il y a encore suffisamment de place pour les terres agricoles dans notre Canton?

Votre avis nous intéresse. Participez à notre débat dans les espaces commentaires ci-dessous ou sur notre page Facebook.

Partager l'article

J'écris un article
Photo du profil de Signé Genève
« Signé Genève » est la nouvelle plateforme où les Genevois vont retrouver les histoires qui font leur vie de tous les jours.

Ce compte est géré par les administrateurs de la plateforme Signé Genève.

Contact: admin@signegeneve.ch

18 commentaires

  1. Le projet du « Grand Genève » repose sur deux postulats qui ne sont de loin pas démontrés. Le premier est qu’en construisant on va détendre le marché du logement. Tous les exemples suisses et internationaux démontrent que plus une ville est grande plus les loyers sont chers et rares. Genève n’a aucune raison d’échapper à la règle. Depuis les années 1960, le taux de vacances n’a augmenté que pendant les phases de repli économique et non pas en fonction des logements mis à disposition. La fuite en avant proposée ne fera qu’accroitre la pénurie. Le deuxième postulat est que sans croissance démographique, il n’y a pas de croissance économique. Ceci, du moins en termes de PIB par habitant, n’est pas du tout prouvé d’après le CREA (Centre de macroéconomie de l’Uni Lausanne). Ainsi, de laisser croire comme le font les milieux immobiliers qu’on va faciliter le logement à Genève est aussi simpliste que de croire que l’alcoolisme se traite en donnant de l’alcool.

    Répondre
  2. J’habite Confignon qui est touchée par le déclassement des Cherpines.
    Moi je pense que Genève est malade par la folie de quelques personnes
    qui ne pensent qu’a faire du fric, alors on construit à tout va et après nos
    agriculteurs iront louer des terres en Afrique, paraît qu’il y a encore de la
    place là-bas. D’habitude je suis optimiste mais là je commence à me poser
    des questions. Moi je pense qu’on va droit dans le mur. Attachez vos ceintures.

    Répondre
  3. J’ai habité la campagne genevoise. Pas vraiment par choix, mais par nécessité. J’avais l’impression de vivre dans un no man’s land traversé de 5h00 à 9h00 et de 17h00 à 19h00 par des hordes de voitures, ceci sans compter les avions. Les champs de cultures, les vignes et les réserves naturelles à la genevoise relèvent de l’hypocrisie. Nombreux sont les gens nés à Genève qui ne peuvent plus s’y loger. Alors cette campagne aux relents de diesel, je la ressent comme une discrimination pour les jeunes, les moins riches, les précaires qui ne trouvent pas de logement chez-eux.

    Répondre
  4. Oups! « … 2 fautes d’orthographe me SAUTENT… »

    Répondre
  5. J’ai énormément voyagé. La libre circulation est une catastrophe pour le canton de Genève et les cantons romands. Non Genève ne doit pas être densifiée. Construisons en ville, dans les communes mais arrêtons la déstruction, la construction en campagne. L’Economie n’a pas de priorité sur le bien-être

    Répondre
    • J’ai également beaucoup voyagé et le pire pour Genève serait se retrouver complètement isolé du reste du monde et mis sur le banc de touche.Le canton se retrouverait ainsi dans un marasme économique tel que le désespoir et le chaos social, nous mettraient tous à genoux.Genève doit permettre à ses entreprises actuelles de croître selon leurs besoins,d’enrichir son économie avec de nouveaux secteurs porteurs du futur et d’avoir enfin un nombre critique de citoyens qui lui permette de faire face aux nombreux défis de société futurs tels que le payement des rentes AVS d’une population vieillissante toujours plus importante car vivant de plus en plus longtemps,le maintien des acquis, l’entretien,le renouvellement et l’extension des infrastructures,du patrimoine ect.Dans le futur la diversité de l’emploi sera aussi primordiale pour assurer un développement harmonieux et un grand choix d’activités pour tous les citoyens de cette belle région.Sans la libre circulation et les accords bilatéraux l’économie suisse serait pire que celle que nos voisins connaissent malheureusement actuellement.Nous avons eu de la chance de trouver des accords parfaits pour assurer la prospérité du canton et du pays,ne remettons pas en question un système qui fonctionne bien mais adaptons plutôt enfin correctement Genève et sa région aux nouveaux défis futurs qui les attendent. En effet,nous avons déjà que trop vécu les effets pervers provoqués sur le logements,les infrastructures et le mitage du territoire par ceux qui bloquent et paralysent constamment le canton sous les dires sournois qu’ils veulent tous nous sauver ainsi que la planète.L’agglomération sera encore plus belle, verte,prospère et sa campagne bien mieux protégée si nous tirons tous à la même corde pour la planifier dans son ensemble.Densifier autour des transports publics semblent être la meilleure solution.Il ne faudrait pas oublier que Genève est une des villes du monde la plus agréable à vivre mais que grâce à une bonne planification de bien plus grande cité le sont aussi.De plus,planifier et enfin adapter l’agglomération protégera aussi bien mieux notre belle planète bleue que l’inaction,le mitage du territoire et le flou artistique actuel qui engendre pollution et conflits stériles entre citoyens.Finalement, remettre constamment en question les nombreux atouts genevois, vouloir réduire la cité en une bourgade provinciale et gangrénée par le chômage et le vandalisme de masse en refusant par dogmatisme de prendre part au destin brillant et mondial tracé par nos anciens pour Genève depuis des siècles serait socialement et écologiquement un auto goal monumental pour toute la région.Le soi-disant et pas sur du tout sacrifice de 2 à 4 % de la zone agricole sur plus de 20 ans, qui en passant représente plus de 60% de tout le canton sans compter l’agglomération(se qui au total fait bien plus) mérite-t-il de ruiner la prospérité de toute une population cantonale et de sa région acquise de longue haleine et sur plusieurs décennies?N’oublions pas que la Suisse et Genève n’ont pas de ressources propres et que l’on doit presque tout au monde extérieur et à l’immigration.De plus, il est bien aussi de se souvenir à nouveau que nous avons dans d’autres siècles connus des périodes de grandes disettes, pauvretés et misères que personne sauf si masochiste ne voudrait certainement pas revivre.

      Répondre
      • Vraiment désolé mais en relisant rapidement 2 fautes d’orthographe me saute aux yeux après mise en ligne:
        Densifier autour des transports publics SEMBLE être la meilleure solution.
        Nous avons dans d’autres siècles CONNU des périodes de grandes disettes. J’espère ok maintenant!Très bonne journée.

        Répondre

Répondre à Bertrand Jacot Des Combes Annuler

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription