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Quand un virus éteint les lampions d’un haut lieu de culture

Jérémie Decroux, responsable culturel des Spectacles onésienssphoto :DR
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Jérémie Decroux, responsable culturel des Spectacles onésienssphoto :DR

Avec le confinement, les rideaux sont définitivement tombés sur l’ensemble des spectacles programmés cette année. Pour le responsable du service culturel des Spectacles onésiens, l’impact social et culturel est important. Jérémie Decroux s’arme de courage avec son équipe pour lancer avec succès la saison 2020-2021 en septembre prochain. Il s’est prêté à nos questions.

Signé Genève : Quel est l’impact du coronavirus sur les activités des Spectacles onésiens ?

Jérémie Decroux : On a dû annuler plusieurs représentations à cause du confinement. Ça fait mal au cœur de voir que les enfants ne peuvent pas avoir accès à nos propositions, de même que d’autres spectateurs car on devait aussi avoir Yann Lambiel les 6, 7, et 8 mai. Il y avait aussi une représentation de Véronique Gallo, qu’on avait déjà annulée le 18 et 20 novembre de l’année dernière. On l’a reprogrammée pour le 13 et le 14 mai, mais hélas, aucune manifestation n’est possible jusqu’au 8 juin, voir plus loin.

S.G : Vous avez procédé au remboursement de vos clients ?

JD : On a remboursé tout le monde.
S.G : A combien se chiffre le manque à gagner ?

J.D : Le manque à gagner ne sera pas aussi important que ça. On aura des frais en moins par rapport au produit qu’on aurait pu recevoir sur la vente des tickets.

S.G : Quelles conséquences sur le plan socio-culturel ?

J. D : Oui il existe un impact social et culturel, c’est-à-dire que les artistes ne peuvent pas se produire ; les gens ne peuvent pas se voir, ou échanger autour d’un spectacle, et repartir avec une réflexion. C’est là ou il y a un très gros manque pour les Onésiens et d’autres spectateurs. Collatéralement ce sont des commerces, comme le restaurant La Ferme qui ne peuvent plus bénéficier des bienfaits indirects de la venue de notre public. Il ya aussi des personnes qui travaillent en auxiliaire : pour la sécurité, la buvette, c’est plein des petites choses qu’il n’ya malheureusement plus.

S.G : La saison 19-20 peut-elle encore être sauvée ?

J.D : Non c’est terminée pour cette saison. Nous sommes en train de nous préparer pour la saison prochaine. On reviendra en septembre si les restrictions sont levées et les mesures sanitaires applicables. Aujourd’hui ce qui prime c’est la santé des gens. J’espère qu’à la rentrée tout ça sera derrière nous. Je demande à tous de venir nous soutenir, s’instruire, échanger, partager les bons moments.
Propos recueillis par Anderson Makedi

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Onésien depuis peu et père de trois enfants, Anderson Makedi a plein d’histoires à raconter. Né au Congo Brazzaville, diplômé en journalisme, il est le correspondant de la radio Africa N°1 après avoir travaillé pour la télévision nationale. Aujourd’hui, il anime un site destiné à la communauté congolaise, s’engage au sein de la paroisse protestante d’Onex et se passionne de tout. «L’information de proximité a une vraie valeur», affirme-t-il avec conviction.

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