Il a laissé de beaux restes : les volets et les fontaines crochetées n’ont pas été démontées et elles continuent de jeter des éclairs de couleurs vives, même sous la pluie et la grisaille… dommage que  le bikini de la Venus du 18 boulevard des Promenades ait été enlevé, certainement par un naturiste radical. Juste avant sa disparition, une branche fleurie de cerisier du Japon avait jailli du bikini ! Les broderies urbaines, très discrètes, ajoutent toujours une note de mystère aux grillages de la ville.
Le dernier dimanche d’avril, fuyant les rafales de pluie, je me suis réfugiée à ARCOOP, 32 rue des Noirettes, où je n’avais encore jamais mis les pieds. Un bâtiment réunissant sur cinq étages des ateliers d’artisans, d’artistes, de créateurs. Et au centre une grande cour ayant accueilli des funambules de l’extrême durant les folles nuits du Printemps carougeois. « Sujets au vertige s’abstenir » recommandait le programme. Je m’étais donc abstenue. Mais ce dernier dimanche de Printemps, des familles jouaient paisiblement au tricotin, reliant les fils aux tiges, remplissant les vides et créant petit à petit d’étranges figures. Le petit Eliott, 4 ans, se réjouissait de voir apparaître un chien orange et bleu au milieu de ce calme après-midi familial.
Le Printemps carougeois nous a laissé des traces et des rêves…
Et maintenant Carougeois et Carougeoises fouillent fiévreusement leurs fonds de tiroirs, leurs caves et leurs greniers pour se préparer à tenir le siège de la Grande Braderie, les 11 et 12 mai !
Le plus beau vide-grenier qui existe, où des affaires fantastiques vont se négocier.
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- Encore quelques éclairs de couleurs vives dans la grisaille (M. Budry)
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- A Carouge, le Printemps n’est pas tout à fait terminé… (M.Budry)
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- Eliott et sa famille au tricotin (M. Budry)
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- A Carouge, le Printemps n’est pas tout à fait terminé… (M.Budry)
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- A Carouge, le Printemps n’est pas tout à fait terminé… (M.Budry)
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- 15e Grande Braderie Carougeoise (DR)
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