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A la découverte de la Syrie… avec Layalina

A la découverte de la Syrie… avec Layalina

Layalina, cela signifie « Nos nuits » en arabe. Celles du 19 au 22 février ont été bien remplies et passionnantes : projections de films, gastronomie, débats, tables rondes, il y en a eu pour tous les goûts. Mais au fait… de quoi s’agissait-il ?

Layalina, c’est un festival qui tendait cette année à promouvoir la culture syrienne, à montrer le pays sous un angle différent de l’image relayée dans les médias depuis quelques années. Avant le coup d’envoi, Yazan Savoy nous a raconté la genèse du projet : lui s’occupe d’une association, Coup de Pouce, destinée à apporter une aide financière ponctuelle à des familles syriennes restées au pays. Au sein de l’association, une idée a émergé : et si on organisait un événement, comme la projection de trois films par exemple, afin de récolter des fonds ?

Sauf que de trois films, on est passé à douze, trois concerts se sont rajoutés, ainsi que deux ateliers cuisine, deux tables rondes… « Les propositions sont arrivées nombreuses, le projet a explosé. Si on avait su ce que ça allait donner, on ne se serait peut-être pas lancés là-dedans… C’est vraiment énormément de boulot ! », a plaisanté Yazan.

Du travail qui en vaut certainement la peine… L’objectif de l’événement était donc double : à la fois récolter des fonds pour l’association précitée, et à la fois faire connaître la culture syrienne. Quelle que fût l’activité, de la place était donnée aux échanges : le samedi par exemple, deux ateliers cuisine (un le matin, un l’après-midi) étaient organisés dans les locaux de l’Ecole-Club Migros. Des femmes syriennes étaient présentes pour donner les consignes, puis dans chaque petit groupe, les inscrits ont cuisiné avec des syriens, des réfugiés en partie, afin de discuter non seulement de la recette qu’ils étaient en train d’exécuter, mais également de leur pays, leurs traditions, etc.

Idem pour le concert du dimanche soir au temple de Saint-Gervais : la chanteuse Manal Samaan, venue spécialement de Syrie, était accompagnée de musiciens genevois, qui ont eu quelques semaines seulement pour apprendre leur partition et s’accorder à ces sons auxquels ils ne sont pas accoutumés. Les chants traditionnels sacrés étaient d’ailleurs couplés à des chants chrétiens, pour permettre de tisser des liens entre nos deux cultures.

 

Première édition, en sera-t-elle unique ? « Non, renchérit Yazan. L’idée est de reconduire le concept année après année, mais en faisant découvrir la culture d’un pays arabe différent à chaque fois. « Nos nuits » ont cette fois été syriennes, mais pourraient tout aussi bien être palestiniennes ou marocaines.» Une seule exigence pour les prochaines éditions : ce même travail en lien étroit avec une association humanitaire qui est sur le terrain.

 

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