Mercredi 25 juin, 21h.00, magnifique coucher de soleil derrière le Jura, le jet d’eau à l’horizon se fond dans des couleurs pastel ; les baigneurs s’en donnent à cœur joie, il fait encore 30 degrés sur la nouvelle plage publique des Eaux-Vives, la fraîcheur de l’eau est donc très agréable dans ce nouvel espace dévolu au loisir et à la détente.
Mais…
nombres de vélos sont parqués sur la promenade et le long de la pelouse, encore interdite au public jusqu’au 13 juillet car la fraîcheur du mois de mai n’a pas été propice à sa croissance ;
un chien déambule en toute impunité devant ses propriétaires et se soulage même sur le gazon inaccessible pourtant aux usagers légitimes ;
une jeune maman accompagnée de son bambin se fait traiter de « raciste » car elle a osé apostropher un jeune homme (de couleur…) qui se faufilait à toute allure en zigzagant parmi les piétons avec sa trottinette électrique : ce n’est d’ailleurs pas le seul engin de ce genre que nous avons croisé en nous baladant ;
des odeurs de grillades émanent de l’ancien Baby-Plage agrandi, tous les 20 mètres des enceintes musicales portables Bluetooth crachent le même rap monotone malgré l’interdiction…
Est-ce que toute ces mesures, clairement affichées à l’entrée de la plage, visant à respecter l’environnement et le confort des autres usagers, tombent avec le coucher du soleil ?
En outre, malgré un judicieux système de collecte des déchets à l’entrée/sortie de la plage, « les salisseurs de l’espace public » ont déjà sévi dans ce magnifique endroit mis à disposition de la population genevoise depuis samedi dernier : sans doute le même genre d’individus qui semblent se complaire dans l’irrespect des lieux collectifs, qui n’ont aucune valeur essentielle attestant du respect de l’autre et de la collectivité. Peut-être même qu’ils vont jusqu’à considérer que d’autres sont là pour ramasser. Déplorable !
Les hooligans notoires qui ont été reconnus dans des matches de football encourent une interdiction judiciaire de stade, pourquoi les causeurs d’incivilités sur ces aires de délassement ne seraient-ils pas également interdits de plage ?
On a bien compris qu’il n’y a pas de surveillance au niveau de la baignade : mais est-ce qu’il y a quand même quelqu’un qui « jette un œil » de temps en temps pour faire respecter les quelques bons comportements à adopter et interdictions tout à fait conformes ? Ne serait-ce que par égard à ce bel endroit offert généreusement aux citadins par le canton, et bien évidemment pour les usagers qui désirent savourer le calme et le cadre unique, en toute quiétude, de cette toute nouvelle plage publique.
Bon été à toutes et à tous, et bien du plaisir toutefois à Genève-les-Bains. Et comme le stipule la consigne intelligiblement indiquée : emportez vos déchets avec vous et
quittez la plage avec tout ce que vous avez amené !