
Après un an aux TPG, un employé se confie sur son poste de travail qu’il apprécie tout particulièrement
«Conduire un tram, c’est être continuellement vigilant», affirme d’entrée Francesco De Sabato. Italien d’origine et âgé de vingt-sept ans, Francesco travaille pour les Transports Publics Genevois depuis maintenant un an. Après une formation théorique d’un mois et demi, de conduite accompagnée et d’examens théoriques et pratiques, conduire seul est pour lui un plaisir. «Je conduisais des bus durant ma formation militaire en Italie et j’adorais cela. Alors quand j’ai vu les pancartes des TPG proposant des postes de conducteurs, je n’ai pas hésité une seconde !», rapporte le Genevois.
Pas de routine qui tienne
Contrairement aux idées préconçues, les journées ne sont pas ennuyantes pour les conducteurs de tram, selon le chauffeur. «Mes horaires de travail diffèrent chaque jour, ainsi que la ligne de tram que je conduis. Et comme il y a fort à faire à chaque instant, tel que klaxonner en arrivant et repartant de l’arrêt, ou lors d’un croisement, freiner assez en avance, prendre en compte les modifications à faire lors de temps de pluie…il est difficile de s’ennuyer». Les usagers des TPG, ainsi qu’un grand nombre de routiers, ne se rendent pas compte de la complexité du travail qu’est d’être conducteur de tramway.
«Un tram, c’est cinquante tonnes. Il faut savoir respecter les limitations de vitesse et les conditions météo pour limiter les risques d’accident. S’il y a un carambolage, le tram est résistant, mais une voiture, un vélo ou un piéton, bien moins», soulève Francesco De Sabato.
« C’est parfois drôle comment le stress agit sur les gens »
«Des trams, il y en a toutes les quatre minutes environ. Mais quand nous voyons les gens courir à toute allure pour attraper le tram, quitte à risquer de se blesser, cela peut faire sourire», confie le conducteur. Mais quand il voit certaines fois l’imprudence des piétons, il prend peur.
Pourtant, ce métier, il le chérit. Chaque jour, il se rend compte être nécessaire pour des milliers de personnes. Bien malgré le fait que la plupart des utilisateurs ne pensent pas, ou peu, à la personne en charge du tram.
En partenariat avec le Medialab de l’Université de Genève
- Francesco De Sabato, devant un tram genevois, avant le service.
Mel
Moi je suis ravie de prendre le tram surtout lorsque c’est Francesco le conducteur…
Juliette
Il est canon! Love you
Giovanni
C est le plus sympathique de tous. Pas comme certaine nouilles. J ai plaisir a reprendre le tram…
Guignard
Pour une fois qu’un collaborateur des TPG est content de son travail et ne parle pas de se mettre en grève, il faut le féliciter.
irma
Bien malgré le fait que la plupart des utilisateurs ne pensent pas, ou peu, à la personne en charge du tram.
La plupart des utilisateurs sont aussi des personnes actives qui doivent stresser et gagner leur vie. La plupart des utilisateurs n’ont non plus personne qui pensent à eux dans leur fonction respective. On est tous dans la même barque.