
Des ponts fermés, des berges interdites, des sacs de sables amoncelés. Avec les pluies torrentielles de début mai, l’Arve a atteint le plus fort débit jamais enregistré depuis 1935. Souvenez-vous, quelle vision ! Un torrent d’eau brunâtre léchant par endroits les rebords urbains du lit de la rivière. Des troncs transportés comme des brindilles s’accumulant dans le bassin de rétention du barrage de Verbois. Des curieux de sortie malgré un temps pluvieux, appareils photos en main, tout le long des berges. De mémoire d’homme, c’est du jamais vu.
Heureusement, la vision est plus impressionnante que destructrice, et nous vous proposons aujourd’hui un pendant et un après en images. Une comparaison permettant de mieux juger de l’importance de l’évènement, du niveau atteint par les eaux, par rapport à la tranquillité habituelle du courant. Par endroits, l’Arve laisse apparaître des plages de sable et de galets en pleine ville. Un week-end pluvieux et des images qui resteront dans la tête d’un bon nombre de genevois comme un souvenir extraordinaire.
Images et texte: Camille Martignoli