L’endroit passe assez inaperçu, malgré les centaines de personnes qui le côtoient chaque jour, quelques minutes, avant de monter dans le tram. L’endroit, c’est l’arrêt de Plainpalais (ligne 12) qui abrite le Zabriskie Point, un espace d’art contemporain. On en avait copieusement entendu parlé il y a quelques mois, lorsqu’un cheval d’abord empaillé puis pendu y avait élu domicile. Mais depuis, le calme est revenu.
Le 14 août, une nouvelle performance y a pris place, intitulée « ça va ça va ça va ça va », proposée par l’artiste Igor Varidel. Le nom de l’exposition est intriguant, son contenu tout autant. Des trainées de peinture noire, des dessins baclés, des extraits de textes, des propos osés. C’est le propre de l’art contemporain : on adore ou on déteste. Et dans tous les cas on s’interroge : est-ce vraiment de l’art ? Quel est le message là -derrière ? Qu’est-ce que l’artiste a bien voulu montrer ?
Un projet solide
Quand on se rend sur le site Internet du collectif d’artistes, on découvre qu’un vrai projet l’anime : « Complémentaire aux divers lieux d’art et de culture nationaux, Zabriskie Point se veut pertinent et décalé. Au travers de propositions inédites, inventives et critiques, cherchant à bousculer les discours et esthétiques conventionnels, il stimule la réflexion sur le monde qui nous entoure. »
Avec un tel dispositif, l’endroit a le potentiel de faire encore jaser les passants, pour ceux qui auront la curiosité d’y jeter un oeil. Peut-être l’occasion de rencontres et d’échanges entre des personnes intriguées qui s’interrogeront ensemble sur le sens de cette performance. Même si certains ne comprennent pas une telle forme d’art, plutôt provocante, on ne pourra au moins pas reprocher à Genève la sage d’avoir une petite vitrine pour laisser s’exprimer des gens qui osent.
darchange
supprimez le mot ART et vous comprendrez tout ! En quoi une bite est-elle moche? Ne pissez plus et vous verrez le résultat.
Merci à ZABRISKEPOINT d’interpeler ainsi le passant lambda
Valentin
Je n’appelle pas ça une galerie d’art, personnellement. C’est moche, parfois vulgaire et absolument sans aucun intérêt.
Sauf quand il y avait le cheval !
Pierre
Merci, Valentin!