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Destruction sensible d’un immeuble à Carouge

Destruction sensible d’un immeuble à Carouge

La dernière heure a sonné pour l’ancien bâtiment de l’office cantonal de l’emploi à  la rue Alexandre Gavard, juste derrière la Migros de la Praille. Il subit depuis jeudi les assauts et les morsures d’un énorme bulldozer.  L’engin, qui pèse 120 tonnes,  attaque de front les pans entiers de l’immeuble avec une puissance qui défie l’imagination. Vendredi 29 août, sa pince désintégrait  une bonne partie de la face sud-ouest de la bâtisse de six étages en béton armé. « Il nous a d’abord fallu décharger un maximum le bâtiment avant de s’attaquer à sa destruction. Nous démolissons par tranches afin de limiter l’impact sur la structure de l’édifice, afin qu’il ne s’écroule pas. Ici, on ne peut pas utiliser d’explosif, car il y a trop d’habitations autour. », explique M. Lampre, responsable des travaux. Il a fallu cinq semaines de préparation pour en arriver là. Dont deux réservées au désamiantage de l’immeuble. Deux nouveaux immeubles seront bâtis à cet endroit, avec 34 appartements locatifs, 28 en PPE et trois locaux commerciaux. Leur livraison est prévue pour  février 2016.

Menée par l’entreprise Bernasconi, cette œuvre de destruction durera deux semaines. Restera à évacuer les matériaux et à les trier en vue de leur récupération. Car, comme le dit le chef de projet, « Tout est récupéré, même le métal qui arme le béton. Au jour d’aujourd’hui, on ne peut plus jeter les matériaux, il n’y a plus assez de place dans les décharges genevoises, alors on réutilise, et c’est mieux pour l’environnement. »

Au 28, rue Alexandre Gavard, en lieu et place de bureaux et de personnes en recherche d’emploi, ce sont donc deux pelleteuse gargantuesques qui dévorent la structure de l’édifice. La première, ainsi que la deuxième, affairée au déblaiement, sont arrosée de façon permanente par deux puissants jets d’eau afin que les résidus de poussière ne s’envolent pas dans tout le quartier. « On attend la pluie cet après-midi, ça nous arrangerait, sourit l’ingénieur »

Reste que la masse ce mastodonte de mécanique pose un léger problème à M. Lampre : « Avec ses 120 tonnes, on ne peut pas le mettre n’importe où. La dalle de ce parking  par exemple supporte 3,5 tonnes, elle s’écroulerait immédiatement sous son  poids. Nous avons donc dû poser la machine sur le bitume de la rue Alexandre Gavard, faute de mieux. » Le trafic est dès lors encombré à cet endroit, puisque les semi-remorques de la Migros passent par là pour livrer leur matériel au M-Parc. ..

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Journaliste RP, fasciné par le tissu local genevois, ses petites histoires et sa fascinante diversité,  je participe avec l’équipe des Reporters de quartier à la réalisation de Signé Genève sur le site et dans le journal.

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