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Escape Game, tous accros !

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A l’occasion d’une soirée spéciale et à l’issue d’une compétition organisée durant tout l’été, quatre centres d’Escape Game ont récompensé les plus rapides de leurs participants. Petit saut à l’apéro des champions et rencontre avec les organisateurs et les joueurs, tous mordus de cette nouvelle activité.

Ligue des champions, version chasse aux trésors

Un 31 octobre à 21 heures, Les Acacias, Genève. Dans un décor feutré et une ambiance bon enfant, une trentaine de personnes se sont donné rendez-vous au centre Escape Game Trip Trap. Halloween party ? Pas du tout. Il s’agit en fait d’une soirée privée organisée pour récompenser les quatre meilleures équipes d’une compétition de jeux d’évasion, à laquelle se sont joints plus de 80 participants durant l’été, sélectionnés pour leur rapidité. A la clé pour les quatre équipes gagnantes, une partie gratuite dans l’un des centres, une bouteille de Crémant, et l’apéro auquel ils ont été conviés ce soir.

Escape Game ? Est-il encore utile de présenter ce divertissement grandeur nature venu originellement du Japon ? Une ou plusieurs salles décorées selon un thème, une équipe de 2 à 6 joueurs immergés dans un scénario et une énigme à résoudre en 60 minutes pour s’en échapper, voici pour ceux qui ignoreraient encore le concept de ce loisir très en vogue actuellement.

Une collaboration entre établissements

A l’origine de cette sympathique soirée, deux établissement à Genève, Trip Trap aux Acacias et TimeScape à la rue Montbrillant, mais aussi The Door à Lausanne et EscapeWorld en Valais, ce dernier étant l’un des pionniers dans le développement de cette distraction en Suisse romande. Car une fois le mystère percé dans une pièce, les joueurs n’ont pas d’autre choix que d’en visiter d’autres pour se lancer dans une nouvelle aventure. Par conséquent, les différents centres ont tout intérêt à collaborer. L’idée de ces organisateurs passionnés, c’est donc de se fédérer afin de dynamiser  leur activité. « Ce genre d’évènements nous permet d’échanger des idées, des concepts et de nous faire connaître » explique Scott, l’un des fondateurs du Trip Trap.

Même si le principe reste le même, les genres divergent quelque peu. La plupart des établissements urbains ont créé  des ambiances en investissant des entrepôts industriels, d’autres ont construit des scénarios en épousant l’environnement naturel qui les entoure. C’est par exemple le cas d’EscapeWorld, situé au cœur de la montagne, qui propose entre autres une immersion militaire au sein d’une ancienne forteresse. « Nous adaptons les scénarios aux décors naturels » relate Rebecca, responsable de la communication chez EscapeWorld.

Grand ou petit public, tous héros, tous addicts !

Si certaines chambres relèvent déjà d’un certain degré de difficulté, ce loisir d’un nouveau genre « reste accessible à tout le monde » précise Khoa, concepteur de Timescape. Nul besoin d’aptitudes particulières, « même les enfants dès 7 ans peuvent se lancer, pour autant qu’on les accompagne et qu’ils puissent se concentrer pendant une heure » renchérit Scott.

A voir et à écouter les champions réunis ce soir, force est de constater que le public est en effet assez hétérogène et qu’il devient rapidement accro. « On a testé une fois et puis on a mordu. Dès que vous sortez, vous avez envie de recommencer, et on est rarement déçues » raconte Nicole. Avec son groupe escape4ever, composé notamment de jeunes mamans, elles se sont plongées dans pas moins de 20 scénarios en un an.  « J’ai visité près d’une quinzaine de salles, toujours avec la même équipe » nous livre de son côté une femme-médecin, membre du team M’s qui vient de s’échapper de la « Maison de Marie Laveau », une intrigue située dans la Nouvelle Orléans des années 1960.

L’esprit d’équipe et de cohésion est de fait indispensable pour pouvoir sortir. Avec le temps, certains se sont trouvé des spécialités dans ce jeu d’intelligence appliquée. « On a appris à se répartir les tâches pour gagner du temps » développe Kamral, 25 ans qui a fondé l’équipe Bromance avec 4 de ses copains. « On a tous notre heure de gloire » sourit-il. Un travail de groupe qui attire même de plus en plus d’entreprises qui y voient un moyen de favoriser le « teambuiding » entre collaborateurs. En témoigne le planning de décembre des différents établissements, pris d’assaut par les firmes pour leurs fêtes de fin d’année.

Pour les organisateurs, peu importe l’origine de leurs aventuriers. « Notre plus belle récompense c’est de les voir sortir avec le sourire » conclut Cédric, fondateur d’EscapeWorld.

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