Glampass, le low cost chic du bien-être

Deux étudiants lancent une start-up dans le domaine du bien-être et de l’esthétique à Genève. Très innovante puisqu’il s’agit d’introduire le discount dans un domaine où il est peu pratiqué

En deux mots, le Glampass, c’est ça: un abonnement mensuel de 9 fr. 90 qui permet de réserver à la dernière minute des soins dans certains des meilleurs salons de Genève et d’obtenir une réduction de 50% sur la prestation. Cette dernière va de l’onglerie à la coiffure en passant par le massage ou l’épilation. Bref, tout ce qui concerne l’esthétique et le bien-être du corps. «On peut réserver jusqu’à trois heures à l’avance, mais pas plus. En outre, les prestations ne se limitent pas à une seule fois dans le même salon. Glampass, c’est une sorte de start-up low cost chic que nous lançons à Genève, dit Nabil Barbir, cofondateur de la société. Une innovation sur la place de Genève étant donné que ce segment de l’économie n’est pas forcément touché par le discount.»

A l’origine de cette idée, une constatation évidente: les salons de beauté sont chers et souvent vides. Pourquoi pas dès lors remplir ces creux par une clientèle prête à payer (mais moins) pour des prestations de qualité? Clients et prestataires seraient gagnants. Une stratégie win-win, quoi. Ni une ni deux, Nabil Barbir et Alex Massey ont vu là une opportunité à saisir. Glampass a été lancée vendredi dernier et déjà un intérêt tout à fait clair s’est fait ressentir du côté des prestataires. «Il existe 650 salons à Genève et sur la cinquantaine que nous avons contactée, une trentaine s’est montrée tout à fait ouverte au concept, indique Alex Massey, cofondateur de Glampass. De plus, l’esprit du discount est déjà bien ancré dans la culture genevoise et nous n’avons eu aucune difficulté à entrer sur ce segment.» Du côté des clients, aucun souci, puisque la procédure d’inscription est simple comme bonjour. Tout se passe par Internet.

Nabil Barbir, 24 ans, et Alex Massey, 23 ans, n’en sont pas à leur coup d’essai en lançant Glampass. Tous deux se connaissent depuis plus de dix ans et partagent le même enthousiasme pour la création d’entreprise. «Nous avons lancé notre première start-up à 17 ans, rappelle Alex Massey, une sorte de réseau social avant l’heure, mais c’était peut-être un peu prématuré et nous avons manqué de fonds.» Le troisième coup sera-t-il le bon? Les deux fondateurs en sont persuadés: «Le challenge et le défi nous nourrissent. On adore ça. Plus on nous dit non à nos projets, plus nous avons envie d’y aller. C’est notre passion de lancer des start-up, on adore l’entrepreneuriat et l’innovation. En plus, nous sommes une équipe très soudée. C’est très important pour se motiver.»

Pour ces deux étudiants (IMF Business School et HEG, Haute Ecole de gestion), c’est désormais l’heure de vérité. Plus d’infos ici: www.glampass.ch

Fabien Kuhn