La Lucarne ou la culture de manière ludique

Vos enfants ont toujours rêvés d’apprendre à déchiffrer des hiéroglyphes ? A connaître les mystères de l’électricité en construisant un robot ? Vous êtes intéressés par la peinture mais n’aimez pas aller au musée ?

Une seule adresse ! Située dans le quartier des Grottes, au Pavillon bleu, l’association de la Lucarne commence à se faire une place dans la vie culturelle genevoise. Née en 2013, la structure propose toutes sortes d’activités plus originales et intéressantes les unes que les autres, animées par un groupe de médiateurs culturels dynamiques et passionnés. Rencontre avec Véronique Gonzalez, co-fondatrice.

Comment ce projet a-t-il vu le jour ?

Il y a quelques années, j’étais guide-conférencière au Musée d’art et d’histoire. Comme souvent, j’avais beaucoup d’idées mais peu de moyens. A plusieurs reprises, on m’a demandé si je ne pratiquais pas la médiation culturelle à titre privé. Après un certain nombre de demandes similaires, je me suis rendue compte qu’il y avait une véritable demande. En 2011, j’ai rencontré Sara Terrier, via un programme de mentorat de l’Université de Genève. On a tout de suite eu un très bon contact, et c’est ensemble que nous avons mis en place et défini ce qu’est la Lucarne aujourd’hui.

Nous avions vraiment envie de créer une structure détachée de toute institution officielle, sans cette hiérarchie lourde, sans contraintes. En utilisant nos réseaux respectifs, nous nous sommes entourées de médiateurs culturels (une vingtaine aujourd’hui) qui animent les différents ateliers que nous proposons. Ces médiateurs viennent d’horizons bien différents : archéologie, histoire de l’art, biologie, philosophie, et chacun apportant sa touche offre une belle dynamique à l’ensemble.

A qui vos activités sont-elles proposées ?

Nous proposons deux types d’activités : premièrement les ateliers, destinés majoritairement aux enfants jusqu’à 12 ans. Nous organisons aussi des ateliers « duos », c’est-à-dire un enfant avec un adulte. Nous avons d’ailleurs beaucoup de demandes pour les tout-petits (3-6 ans), et commençons à nous y atteler.

Et puis il y a également des institutions qui nous mandatent pour intervenir lors d’un événement particulier. Par exemple, au mois de février, une maison d’édition de Bienne nous a demandé d’organiser le vernissage pour la sortie d’un livre-anniversaire à l’occasion de leurs 10 ans d’existence, ainsi que des activités pour enfants.

A quel rythme les ateliers sont proposés ?

Pour cette saison hivernale, nous en avons deux par semaine, un le mercredi après-midi et un le samedi (le dernier aura lieu le 12 décembre et ensuite, reprise en février). Il y a en moyenne une dizaine de participants. Nous nous sommes fixées un maximum de douze personnes, afin de garantir des activités de qualité.