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La transformation du parc de la Cure

La transformation du parc de la Cure

Un chantier fait face au parc Cottier, attenant à la place de Sardaigne.

Il était une fois un jardin très ancien, humide et planté uniquement d’arbres moussus, entouré de murs de pierres et de lierre, un vrai jardin de curé; le parc de la Cure, faisant face au parc Cottier, de chaque côté de la place de Sardaigne, voulue par le roi Victor-Amédée de Savoie… Mais ce jardin appartient à l’Eglise catholique qui a besoin d’argent et a eu un jour l’idée de faire construire un immeuble par le grand architecte Botta. Le Boulet, l’association de sauvegarde du Vieux-Carouge, était partie en guerre contre ce projet, en lançant une initiative communale «Sauvons nos parcs!» Elle avait convaincu 70% des Carougeois le 24 septembre 2000. Je venais d’arriver à Carouge à l’époque et je trouvais le climat politique chaud! Je me rappelle bien de la victoire des défenseurs du patrimoine et de la nature. D’où mon étonnement, quelques années plus tard, en voyant ce parc transformé en parking. Et maintenant, le parc est cul par-dessus tête: un grand chantier s’active derrière les vieux murs. Pourquoi? Comment? se demandaient de nombreux piétons, guignant les travaux à travers la grille d’entrée cadenassée. Un grand écriteau vient d’être apposé et répond aux questions: «Construction d’un locatif pour personnes en situation de handicap» Une dame, à qui je tente d’expliquer mon incompréhension démocratique, me répond: «Mais c’est pour les handicapés! Il faut tout faire pour eux!» Elle a aussi raison… les personnes souffrant de handicap ont tellement été oubliées dans notre société, il est temps qu’elles deviennent prioritaires! Difficile, la démocratie!

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2 commentaires

  1. Construire pour tous cela est la moindre des choses.Quant à Genève et Carouge,elles ont aussi le droit de se moderniser avec des constructions contemporaines afin de marquer leur temps.Un immeuble ou un quartier de l’architecte Botta aurait permis d’ajouter en plus une touche moderne et fascinante à des cités qui ont tendance à très mal vieillir car embourbées dans des oppositions compulsives sans fin face à tous les projets de nouvelles infrastructures ou de rénovations…..Dommage que notre république soit incapable d’accepter le changement et la nouveauté car toutes les villes suisses et mondiales ont les cojones de le faire pour la plus grande joie de leurs habitants et touristes…

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  2. En effet,c’est bien de construire pour tous.Genève et Carouge en tant que ville ont aussi le droit de se moderniser et de marquer leur temps.Un immeuble ou un quartier du grand architecte Botta aurait aussi apporté un peu de fraicheur dans une ville de plus en plus défraîchie et terne grâce à ses oppositions chroniques, son immobilisme stérile ainsi que le moralisme continuel et autres conflits ambiants incessants….

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