L’ECG Henry-Dunant au Kenya: organisation et préparatifs

L’association d’élèves Solférino poursuit un projet solidaire au Kenya entamé en 2011. Construction d’un château d’eau et d’un centre artisanal au programme.

Depuis le début de cette année, un groupe d’une vingtaine de participants se retrouve deux fois par mois dans les locaux de l’Ecole de Culture Générale (ECG) Henry-Dunant du quartier des Franchises pour discuter Kenya. L’association d’élèves de l’établissement organise pour la troisième année consécutive un voyage solidaire et humanitaire en collaboration avec l’ONG Rafiki wa maendeleo trust (RWMT) dans l’est du pays, proche du lac Victoria. Et d’ici au départ, ils ont du pain sur la planche.

Une caisse des dons qui se remplit peu à peu

Au menu : récolte de matériel scolaire, d’habits ou encore de jouets, suivi de séances d’information et de présentation sur le Kenya, amélioration de l’anglais et développement d’activités de financement, en plus de l’envoi massif de demandes de fonds au plus grand nombre de communes et d’entreprises susceptibles de soutenir leur démarche. Certains sont même parvenus à convaincre leur famille de cotiser pour la bonne cause.

Apprentissage et partage sont les mots d’ordre

Malgré l’ampleur de la tâche, les étudiants participants démontrent une motivation sans faille. Nombreux sont ceux désirant « découvrir ce qu’ils voient à travers le prisme des médias de leurs propres yeux ». S’ils désirent se confronter à un monde qu’ils ne connaissent pas encore, c’est avant tout pour apprendre et partager leurs connaissances. Laisser de côté pour quelques semaines les réseaux sociaux du web pour se rapprocher d’une autre réalité sociale et d’un quotidien où même l’eau potable n’est pas une commodité pour tous.

Les étudiants engagent leur responsabilité

Un projet plus qu’important aux yeux de tous les participants qui leur permettra d’en apprendre davantage sur eux-mêmes et de gagner en maturité. « Je me réjouis de sortir du monde occidental et de voir comment d’autres gens vivent avec moins de moyens qu’ici », nous raconte Fausto, un apprenti aide-infirmier de 18 ans. Et Mohamed d’ajouter que depuis qu’il s’en engagé pour ce voyage « il se sent plus responsable » grâce aux diverses tâches qu’il doit accomplir (récolte d’argent et établissement d’une étude hydraulique en vue de la construction d’un puits dans le cadre de son travail de maturité).

Un projet offrant une expérience professionnelle

Une fois sur place, le groupe d’étudiants participera à la réalisation d’un château d’eau, à la construction d’un centre artisanal ou encore à une campagne d’éradication des poux des sables. Des expériences uniques pour le monde du travail qui les attend.

Pour tout complément d’information, l’Association des élèves Solférino possède son propre site: http://www.solferino.ch/

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