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La fermeture de la rue de St-Jean agace les commerçants

La fermeture de la rue de St-Jean agace les commerçants

A la mi-mai 2013, la rue de Saint-Jean, en réaménagement depuis août 2011, s’est vue fermée à la circulation à la hauteur de l’Ecole de commerce Nicolas Bouvier. Les voitures sont obligées d’emprunter la rue des Charmilles pour rejoindre la rue de Saint-Jean par celle de De-Miléant. Du coup, les cyclistes sont ravis car seuls les transports publics sont autorisés à emprunter l’intégralité de la rue.

Un calme inhabituel 

Les travaux sont maintenant terminés entre le rond-point Jean-Jacques et la rue De-Miléant, et depuis deux mois, un air de vacances plane sur le bitume, le chantier étant maintenant cantonné au tronçon de la rue proche du pont des Délices. Les quatre-roues se font rares, et laissent leur place au quidam n’hésitant plus à faire un bout de chemin sur les voies de circulation, évitant ainsi les trottoirs encore en travaux.

 Les clients désertent des commerces

Si la tranquillité momentanée d’une partie de la rue en satisfait certains, les travaux qui durent depuis bientôt deux ans en usent d’autres. Si le bruit et la poussière sont toujours à l’origine de mécontentements, la pérennité de certains commerces est également en jeu, à l’image du café-bar Lagaffe qui a vu le nombre de ses clients diminuer drastiquement depuis le début des travaux. «Les clients désertent la terrasse», soupire la gérante des lieux. Il faut dire que le mot terrasse peine à définir le bout de trottoir poussiéreux et plein de gravats permettant à peine à une poignées de petites tables de faire face à des barrières de chantier. C’est sûr, à part les habitués, il faudrait être vraiment assoiffé pour s’y arrêter.

Un certain nombre de commerçants souffrant de la même problématique se sont donc regroupés pour écrire à la Ville, espérant trouver un compromis. Ils attendent encore une réponse. D’ici-là, la rue sera probablement rouverte à la circulation à la fin juillet, si les travaux se terminent à la date voulue. Sa convivialité devrait alors s’en trouver renforcée, si l’objectif de réaménagement de la Ville est atteint, en faisant passer la rue de  Saint-Jean d’un « axe de transit, à une voie de desserte du quartier ».

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Photo du profil de Camille Martignoli
Passionné de terres lointaines, Camille Martignoli ne cache pas son envie de partir à la rencontre de ses voisins. Après avoir étudié la culture asiatique au Canada, ce résidant du quartier des Délices, à St-Jean, voyagera au coin de sa rue. Très attentif à l’image et à l’écriture, Camille désire découvrir « le lien » qui se tisse entre les habitants grâce à l’information locale.

3 commentaires

  1. C’est le chantier et la destruction programmée de tout Genève qui fait fuir: on est en train d’en faire une banlieue immonde. Je connais bcp de gens qui ne veulent plus y venir même pour passer quelques jours.

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  2. Deux ans ? Vous rigoler, cela fait plus de trois ans que cette rue est en travaux (mais il est facile de changer les dates et images sur les panneaux ), et pourquoi ? Sur la partie enfin finie, les bus qui se croisent doivent s’arrêter car la largeur de la rue est limite, et je ne parle pas des deux passages piétons réalisés vers l’école de Saint-Jean ( alors qu’il n’y en avait qu’un de prévu ), et ou il n’y a qu’une patrouilleuse scolaire, vive la sécurité de nos enfants !!!!!!!!!!!!!!

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    • @ Briguet,

      Non, non les dates de l’article sont parfaitement correctes. J’ai emménagé en face de l’école en octobre 2010 et les travaux de réaménagement on bien commencé l’été suivant. donc en août 2011 il y a deux ans. il y a eu p-e d’autres travaux plus ou moins ponctuels, mais les gros travaux d’aménagement on bien bien commencé à ce moment.

      Par ailleurs, le problème du passage piéton n’en est pas un. La rue du Beulet se traverse sans problème (pas un vrai croisement, trafic presque nul) et 1 patrouilleuse est largement suffisante. Je ne vois d’ailleurs pas souvent des enfants traverser ailleurs. Ce qui met en danger la sécurité des enfants, c’est les imb***les qui roulent à 50 km/h et plus et qui n’esquissent même pas un ralentissement aux passages piétons!
      Par ailleurs, prenant le bus tous les jours, je n’en ai jamais vu qui doivent s’arrêter pour se croiser. Au feu, oui. A l’arrêt Miléant oui. mais entre deux, ils roulent normalement!
      Et finalement, le titre de l’article est trompeur: ce n’est pas la fermeture de la rue qui agace les commerçants mais les travaux! qui étaient problématiques pour les commerces bien avant la fermeture de la rue.
      Je suis d’ailleurs curieux de voir comment la ville va procéder pour dévier le trafic à la réouverture. La belle ligne droite sans aucun obstacle risque d’en inciter plus d’un à l’emprunter plutôt que la rue des Charmilles (complètement bloquée) et de rouler à plus que les 30 km/h permis… suffit de voir le nombre de voitures qui le font malgré la fermeture…

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