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Les recettes d’une Fête des voisins réussie

Les recettes d’une Fête des voisins réussie

Le vendredi 31 mai aura lieu la 10ème Fête des voisins. Rencontre avec d’irréductibles organisateurs qui font le succès de ces rendez-vous au bas de l’immeuble.

Il reste très exactement neuf jours avant la Fête des voisins. La 10ème du nom, c’est vendredi. Une décennie déjà que l’on sort tables et chaises pliables dans la cour ou, pour les moins chanceux, face aux boîtes aux lettres. Que l’on mélange dans la même assiette jetable le taboulé du voisin et la tortilla de la voisine. Que l’on rencontre ceux qui partagent le même immeuble ou la même rue, en somme.

Importée de Paris en 2004, la fête est désormais facilitée par 17 communes genevoises qui mettent à disposition matériel et affiches. Toutefois, dans les quartiers, des immeubles semblent avoir été piqués au hasard pour recevoir la bringue. Pour d’autres en revanche, ce sera, vendredi encore, un simple «bonjour» de circonstance et chacun chez soi.

«Pour que ça marche, il faut des piliers, des gens qui organisent la fête chaque année», éclaire Monique Ferrier. Avec Yanik Guillod, sa voisine du dessus, elle a pour habitude de prendre en main l’organisation des festivités du côté de la rue Camille-Martin, aux Charmilles. Résultat, une cinquantaine d’habitants des allées 16-18 et 20 descendent de concert autour du gril. «Le plus important est de rencontrer les personnes âgées. Autrement, on ne les voit jamais. C’est pareil pour les tout jeunes», détaille Yanik Guillod.

Réquisitionner le parking

Sur l’autre rive, à Carouge, Nelson Branquinho n’est pas du genre à aller chercher le matériel de promotion mis à disposition par la ville. Non, le concierge du 22 et 24 route de Saint-Julien fait tout lui-même avec la précieuse collaboration de Madame. Les affiches dorment tranquillement dans l’ordinateur durant toute l’année avant d’être réactualisée et imprimée au mois de mai. Cette année, celui qui «aime les locataires comme la famille» a même prévu de «déplacer quatre ou cinq bagnoles» et de réquisitionner les places de parking pour la fête. «C’est vite vu, chaque année, je prends congé pour tout mettre en place», dit-il avec un enthousiasme communicatif. Il sera le maître-grilleur de la soirée et espère bien voir débouler des voisins de partout, «qu’ils habitent au 12, au 18, au 26 ou au 30. Ou même d’autres quartiers, tiens.» Résultat, les résidents s’impatientent année après année. Comme si cela n’était suffisant, ils organisent même une autre soirée entre voisins à Noël (ndlr: lire l’article de Maryelle Budry du 29 décembre 2012).

Quid du vendredi

Reste la question du vendredi. Après avoir eu lieu le mardi, la Fête des voisins se jouera en lever de rideau du week-end et c’est une première. Aux Charmilles, Monique Ferrier et Yanik Guillod craignent que les résidents de l’immeuble ne se soient déjà échappés au loin, à la montagne ou ailleurs. A Carouge, pas de quoi ébranler l’optimisme de Nelson Branquinho. «Cette année, ce sera encore mieux».

 

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Passionné par l’info au coin de la rue, j'ai commencé à écrire dans ma commune de Vernier.
En parallèle, un site Internet consacré au foot des talus, des études et expériences dans le journalisme local ainsi que de longs voyages à vélo ont tracé mon parcours.

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