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Annik Baumgartner a écrit "La quête d'Alyssy: la chute", à paraître le 21 novembre aux éditions Persée. © FK
Les nouvelles plumes sont toujours à saluer sur la place genevoise. Annik Baumgartner, qu’une carrière académique ne prédestinait pas forcément à la littérature, est de celles-là . Le 21 novembre paraîtra en France son premier roman, une saga d’heroic fantasy destinée aux préadolescents. L’auteure, docteure en linguistique, a changé son fusil d’épaule, après huit ans au sein de l’alma mater genevoise ( 3) et surtout un fructueux congé sabbatique de huit mois. Durant cette période, elle s’est consacrée à l’écriture, un domaine qui l’a désormais conquise. «J’ai deux filles, dit-elle. À l’origine, c’est pour elles que je me suis mise à écrire. Pour resserrer les liens, en quelque sorte. Pour l’instant, c’est plutôt réussi, parce que l’aînée, après la lecture des cinq premiers chapitres, veut maintenant devenir écrivaine!» C’est également grâce à ses commentaires qu’Annik Baumgartner a changé le nom de certains personnages et surtout simplifié le vocabulaire: «C’était bien trop compliqué et pas du tout adapté aux enfants! J’ai également fait relire mon livre à ma cadette, mais j’ai rapidement compris que le roman s’adressait plutôt aux 10 ans ou plus.» «La quête d’Alyssa: la chasse» est le premier tome d’une trilogie qui narre les aventures d’Alyssa, une héroïne («Je voulais que mes filles s’y identifient») ayant la capacité de changer de forme. Une métamorphe, dans le jargon de l’heroic fantasy. «Il s’agit d’un roman initiatique, explique l’auteure. Je suis une lectrice de ce type de littérature et j’aime bien l’idée de métamorphose. Je ne voulais pas faire du Harry Potter, mais quelque chose d’un peu plus féerique.» «La quête d’Alyssa: la chasse», 167 pages, Éditions Persée, disponible à partir de janvier dans toutes les bonnes libraires.
