En pleine zone industrielle, se cache le Théâtre du Loup. Si pour la majorité c’est un théâtre pour les tous petits, il n’en n’est rien. Rossella Ricaboni, sa directrice et co-fondatrice nous ouvre les portes de ce lieu enchanteur. Quelle est l’histoire de ce théâtre ? Ce théâtre est né à la Queue-d’Arve en 1990. Il a pu voir le jour grâce à l’apport généreux de Matthias Langhoff qui a l’époque venait de dissoudre sa compagnie et avait une certaine somme d’argent à mettre dans un nouveau projet. A cette même période, pour notre spectacle « Crazy cat » nous venions de recevoir un prix attribué à une compagnie de théâtre romande. Le montant de ce prix était de CHF 100’000.-. C’est beaucoup et peu à la fois. Beaucoup car c’est une coquette somme et peu car insuffisante pour construire u...
J’ai découvert une association du nom de « Pattes Tendues », une association à but non lucratif qui forme des bénévoles avec leur chien pour faire des visites gratuites en milieux hospitaliers et j’ai rencontré sa co-présidente Mary-Claude Pellaux. Qui est à l’origine de l’association « Pattes tendues » et quand a-t-elle été fondée à Genève, dans quel but ? Francine Joseph-Murphy et Amélia Tarzi ont fondé Pattes Tendues en 1999. Il paraît que c’est aux Etats Unis dans les années 80 que la thérapie animale assistée a été mise en œuvre pour la première fois, Connaissez-vous les fondateurs ? Déjà au IXème siècle avant Jésus-Christ, Homère parlait d’Asklepios, dieu grec, qui soignait avec ses chiens sacrés une personne aveugle. Celle-ci léchée par un des chi...
– Béatrice Andreae, pourriez-vous brièvement vous présenter ? Avant tout je suis maman de deux grands enfants et grand maman de cinq petits enfants. J’ai 65 ans, une formation d’architecte d’intérieur à la HEAD puis quelques années de comptabilité au sein de l’entreprise mon mari ce qui était loin d’être ma tasse de thé mais qui m’a donné quelques outils lorsque j’ai créé Canevas Folies, un salon de broderie qui m’a occupé pendant 12 ans et qui a fortement inspiré ma reconversion en tant qu’art-thérapeute. – En 2015, vous ouvrez l’Atelier du Square. Comment vous est venu une telle idée ? La vie a mis sur mon chemin quelques périodes difficiles, deux cancers et une séparation douloureuse. La pratique d’une activité artistique fut à chaque fois pour moi un soutien et un accompagn...
Rien ne nous empêchera de célébrer les droits humains. Rejoignez-nous en ligne pour participer à la prochaine cérémonie de remise du Prix Martin Ennals ! Le Prix Martin Ennals a été créé en 1993 avec pour objectif d’offrir une protection immédiate aux défenseurs et défenseuses des droits humains, par la médiatisation de leur situation. Remis lors d’une cérémonie co-organisée par la Ville de Genève et la Fondation Martin Ennals, ce Prix contribue également à améliorer les conditions de travail de ces personnes grâce à un soutien financier. Considérée comme le « prix Nobel des droits humains », cette récompense est attribuée chaque année à une personne qui s’illustre de manière exceptionnelle dans le combat contre la violation des droits humains par des moyens courageux et innovants, souvent...
Depuis la nuit de temps les guérisseurs coupent le feu, stoppent les hémorragies et les douleurs. Pour certains ils se transmettent se don de génération en génération. J’ai eu l’opportunité de rencontrer Michael Mercier, coupeur de feu et électricien de métier dans la région genevoise, qui pratique son savoir depuis 2003. Originaire du Jura, ce passionné se déplace chez les particuliers et prend un plaisir infini à aider les gens. Entre savoir et science, j’ai voulu en savoir d’avantage. Rencontre avec Michael Mercier thérapeute, électricien et coupeur de feu à Genève. Vous êtes électricien et guérisseur, comment mêlez-vous vos deux activités ? Effectivement, je suis électricien en journée. J’effectue les soins énergétiques le soir après le boulot. Les week-ends suivant les demandes je fai...
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, un loup a été identifié à Genève. On ne dit pas où exactement. Il a été photographié, vous pouvez le voir, bien reconnaissable avec sa gorge blanche, flairant une barrière : www.facebook.com/geenvironnement Il y avait 150 ans que le loup avait disparu du canton. Les dernières mentions de son existence à Genève, rapportées par le naturaliste Robert Hainard, datent de 1826 à la Queue-d’Arve et de 1830 à Chambésy. En 1871, « des dames de Châtelaine ont eu trois loups dans leur campagne ». C’était il y a tout juste 150 ans, et puis plus rien… L’Office cantonal de l’agriculture et de la nature (OCAN) se vante de ce retour d’une espère sauvage disparue, prouvant la qualité de la biodiversité originale du canton, de l’abondan...
L’association Mémoire et Patrimoine, créé en octobre 2014, a pour but de sensibiliser les habitants sur la valeur historique, culturelle, artistique et naturelle du patrimoine de la commune de St-Julien et de ses liens historiques avec Genève. Elle développe toute action susceptible de favoriser la valorisation ou la sauvegarde de ce patrimoine. Elle organise régulièrement les conférences « Les Jeudis du Patrimoine » à l’Espace Jules Ferry (2 Avenue de Genève). Ces rencontres gratuites et accessibles à tous, permettent d’apprendre et de participer à la construction de la mémoire collective locale. Depuis 2015, certains travaux de recherche sont ensuite édités sous forme de petits livrets, imprimés en quadrichromie 13×21 cm, composés de 40 à 100 pages....
Encore une de ces anciennes arcades incroyables – et rares à Genève – où l’on peut trouver toutes sortes d’articles chorégraphiques, vêtements, chaussons et chaussures de danse, patinage, gym, du sol au plafond… et ce n’est pas peu dire (faites défiler les photos ci-dessus et vous le constaterez). Cependant elle va bientôt disparaître… En effet, située dans la prestigieuse lignée d’anciens immeubles de la Corraterie, entre une bijouterie et un magasin de sport renommé, cette petite boutique vous donne de la bonne humeur rien qu’en passant devant. Joliment garnie de tutus et décorée d’articles de danse, c’est un plaisir de franchir le seuil. Une fois entrés dans ce magasin, vous y êtes accueillis chaleureusement, en général par Bry...
A l’heure où l’on a besoin d’entendre de belles histoires réconfortantes, de voir de belles choses qui font du bien, de recevoir des nouvelles positives, et qu’un regain de solidarité citoyenne et d’entraide a réveillé des consciences, on a l’impression que les gens sont redevenus plus attentifs aux autres, plus empathiques et plus respectueux, des personnes comme de l’environnement. Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde, car certains êtres inconvenants et peu soucieux de la qualité de vie, comme de l’espace urbain, persévèrent dans leurs incivilités, au quotidien et partout : celles très envahissantes des mégots, des canettes de bière ou de soda, et des petits emballages jetés par les piétons dans les rues, ou d’une foul...
Sorti de l’esprit de musiciens genevois, le Rock’n Truck festival verra le jour pour la première fois (en ligne) ce samedi 9 janvier. Comment est née l’idée ? Mickey : « Ce festival est né d’une réflexion entre musiciens. Nous étions tous consternés que plus rien ne se passe à Genève en ce moment. Que ce soit pour les musiciens ou le public, le manque était réel. Il nous fallait créer quelque chose qui nous fasse aller à la rencontre de notre public genevois ». Quel est le concept ? Nadia C’est un événement mensuel. Au vu des restrictions actuelles, ce festival sera en ligne mais avec des conditions réelles de scène. Chaque mois trois groupes se produiront. Trois styles différents. Pour ouvrir ce festival, ce qui nous paraissait important était d’inviter un groupe de talents émergents. Les...