Au rond-point du boulevard des Promenades et des rues de la Débridée, du Centenaire et Montfalcon, un bel arbre, entouré de rosiers, nous réjouissait. Et début janvier, tout à coup, il disparut ! Mystère… levé par des voisines dont les chambres donnent sur le boulevard : «Une nuit près de Nouvel An … – la nuit du 31 au 1er ? – non juste après…plutôt entre le 2 et le 3 janvier, nous avons entendu un bruit terrible, suivi d’aucun cri…». Une voiture avait percuté et sectionné l’arbre! En effet, en nous approchant, nous avons vu la souche misérable laissée par le vandale. Mais dès le 20 janvier, les ouvriers des espaces verts se sont activés pour planter un nouvel arbre, une charmille fastigiée (Carpinus betulus ‘Fastigiata’)! «C’est un peu notre signature ...
Si au printemps et durant l’été, les Bains des Pâquis débordent de monde. L’hiver, la célèbre plage du centre-ville est désertée. En décembre dernier, Nathalie Rendu, photographe professionnelle et reporter de quartier aux Pâquis, a envoyé ses élèves réaliser un travail photographique. La thématique: « mettre en valeur les Bains des Pâquis un soir d’hiver ». Le résultat est magnifique. Une ambiance quasi-lunaire se dégage des lieux, laissés comme à l’abandon. Découvrez dans notre galerie ci-dessous, les images réalisées par Jacques Apothéloz et Valentin Bonandei.
Un artiste rêve du haut de sa tour au lever du soleil et évoque le Fujiyama… Sur la place du Temple, une boutique de gadgets authentiquement japonais et un nouveau bar de shushis se font face. Ou plutôt se faisaient face lors des fêtes de fin d’année.   J’ai beau avoir acheté des choses charmantes et originales dans cette boutique, elle vient de fermer. Faillite ou lassitude ? Mais nous avons plusieurs restaurants japonais :  le Pakupaku, le Jade, le Sakura, des cabinets de shiatsu, un magasin de futons et tatamis, une galerie d’art… Je me demandais s’il s’agissait d’affaires commerciales ou si vraiment Carouge avait des accointances japonaises… Mais c’est bien le cas :  le 30 janvier, j’ai découvert avec stupéfaction sur la scène du Victoria Hall côte à côte le drapea...
Si vous n’êtes pas passé par la place des Eaux-Vives depuis un moment, vous serez sans doute surpris par sa transformation. Un bâtiment flambant neuf remplace l’ancien immeuble de la Maison du vin. C’est un peu la grande nouveauté du quartier depuis décembre dernier. Un bout de modernité qui ne déplaît pas forcément Personnellement j’ai un peu de mal à m’habituer à ce « morceau de modernité ». Car c’est bien cela qui surprend, c’est le seul édifice moderne de la place. En faisant le tour à 360° on trouve une église, de magnifiques anciennes façades, et d’autres bâtiments presque délabrés. Les avis des passants sur la question sont partagés. Certains trouvent cela plutôt choquant. « Ça ne rentre pas du tout dans le cadre » dit une jeune fille. D’autres au contraire, sont ravis qu’enfin il y...
Déjà deux ans que les rives du Léman se sont transformées en patinoire ! Excellent souvenir pour la beauté du spectacle…
Espérons que ce magnifique évènement aura de nouveau lieu en 2015…. Photos prises à la volée durant l’édition 2009
En cette fin d’après-midi 30 janvier, la rue la plus animée de Genève se trouvait certainement dans le quartier de Saint-Jean. Ce petit « village » dans la ville, comme l’appelle nombre de ses habitants, célébrait l’inauguration officielle de son artère principale. Entre 17h30 et 18h30, la section haute de la rue de Saint-Jean est fermée au trafic. Elle accueille sur le bitume des artistes éclectiques, des projections géantes et des faiseurs de soupe, et permet aux habitants de célébrer leur rue, une fois n’est pas coutume, au rythme de la marche à pied. Partie officielle oblige, le conseiller administratif Rémy Pagani se déplace pour relater l’aménagement de la rue, qui aura pris plus de deux ans et coûté plus de six millions de francs. Il faut dire que si la somme paraît importante...
Juste à l’entrée du Vieux-Carouge, l’une des premières maisons anciennes qui marque la différence d’avec Genève, est en rénovation et sur le point d’être habitée à nouveau. Ce changement attire ma curiosité. Je rode pour savoir ce qu’il va en advenir. C’est que des amis parisiens ont rêvé l’acheter et que j’ai rêvé avec eux… Ils avaient décidé que si Nicolas Sarkozy était réélu, ils quittaient la France!  A choisir l’étranger, pourquoi pas Carouge? Comme tant de touristes, ils étaient conquis. Un jour que nous explorions la ville avec ce projet fou, nous avons trouvé la porte de cette maison ouverte, et les architectes nous ont renseignés sur leurs projets de rénovation. Toutes les visites de Carouge où j’entraîne mes hôtes étrangers passent obligatoirement par cette maison typiqu...
Qu’est-ce que la folie? Comment pouvons-nous identifier la démence? Comment savoir que l’autre délire? « La folie de Weiss », conduit par la plume jeune et genevoise de Jeremy Tierque, nous raconte le voyage initiatique de Gabriel. A l’époque, l’auteur n’avait que 19 ans et ce n’est que récemment, du haut de ses 27 ans et de son métier d’enseignant que, pour notre plus grand plaisir, Jeremy fait éditer son livre aux Editions Pierre-Philippe. Le héros du roman, de son nom complet Gabriel Weiss, va quitter avec courage son rassurant cocon familial en quête de plus compréhension envers l’infâme absurdité des inégalités sociales. A n’en pas douter, c’est un très long périple en perspective, qui nous mènera jusqu’aux confins du monde prospère : l’hors-monde. En chemin, com...
« C’est the place to be », lâche un adolescent qui court pour attraper son bus, non loin de là . En cette fin d’après-midi, difficile d’arrêter les gens qui semblent tous pressés. Des grappes de jeunes, la mèche rebelle, déambulent négligemment vers les nombreux cafés qui jouxtent le fameux rond-point de Rive. Lieu presque mythique pour tout Genevois qui se respecte (!), l’histoire de cet endroit est pourtant mal connue de la plupart. Retour sur ses origines. Un quartier datant du 14ème siècle Le quartier de Rive a vu le jour au Moyen-âge et tient son nom de la proximité d’avec le lac Léman, dont les bords ne sont qu’à quelques jets de pierre. Au XIVème siècle, ce lieu abritait un couvent – « Les Cordeliers » – fréquenté par d’illustres personnages de l’époque. Après avoir vu passer l...
Si vous vous baladez rue des Voisins, vous tomberez sans doute sur L’épicerie des Voisins. Ouvert depuis peu, ce nouveau commerce est une affaire familiale. En effet, lorsqu’on y entre de jour, on fera la connaissance de Sam Zwggart.Tandis que la nuit tombée, c’est au tour de sa maman et détentrice des lieux, Munira Zwggart, d’accueillir les clients. Rencontrés tous deux séparément, ils nous présentent l’univers de ce petit marché. L’épicerie des Voisins a vu le jour il y a près de quatre mois. Possédant son propre salon de coiffure à Genève, Munira Zwggart, d’origine éthiopienne, a décidé cet été de reprendre ces locaux, autrefois occupés par un institut esthétique, et d’y ouvrir ce petit commerce. Décision prise conjointement avec son fils de dix-huit ans, Sam, qui, actuellem...
C’est un groupe féministe fluctuant, qui a vécu des débats publics, des rassemblements, des engagements politiques, des stands, des tracts, des affiches et surtout beaucoup de discussions passionnées. Le 14 juin 2011 à la Place de l’Octroi, il rappelait que la grande manifestation de 1991 « Femmes bras croisés, le pays perd pied » était partie de cette place de Carouge. Chaque année, il organise, avec le soutien du Conseil administratif, un apéro autour du 8 mars. Il s’est appelé « le Conseil des femmes de Carouge », mais ce titre un peu ambitieux donnait des illusions sur sa puissance ! Ce samedi 18 janvier, une tente rassemblait les femmes de Carouge voulant défendre le droit à l’avortement libre et gratuit. Elles tentaient de distribuer leur tract, mais beaucoup de personnes leur répond...