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Problèmes d’argent et fête font bon ménage au Festi’dettes !

Problèmes d’argent et fête font bon ménage au Festi’dettes !

Qui ne se pose jamais de questions sur son budget, les factures à payer, la dette à rembourser à son meilleur ami ? Qui n’a pas une fois au moins été confronté à des fins de mois difficiles et s’est dit : «peut-être que je pourrais faire autrement?» Samedi 11 janvier, une vingtaine d’étudiants de la HETS (Haute Ecole de Travail Social), s’est démenée pour sensibiliser le grand public à ces questions, et de façon ludique et vivante qui plus est, en organisant un festival: le Festi’dettes. L’événement s’est déroulé dans les bâtiments de la HETS à la rue Prévost-Martin.

Rencontre avec Amandine Boissard, l’une des deux porte-paroles du projet Festi’dettes.

Amandine Boissard, porte-parole de l’événement

Quel est l’objectif de cette manifestation?

Le but de Festi’dettes était de parler de la gestion de l’argent, des dettes, mais de manière festive, ce qui n’est pas souvent le cas. Pour toucher majoritairement les jeunes, nous avons pensé que c’était la meilleure manière de procéder. On avait deux espaces : une scène qui accueillait des concerts et des graffeurs, qui dans chacune de leurs interventions, véhiculaient un message par rapport à l’argent. Et un deuxième espace ludique et interactif, avec différents ateliers. A chacun d’eux, les étudiants posaient des questions aux participants afin d’ouvrir la discussion. Ainsi, à l’atelier «A vos marques !», après quelques minutes, les participants réalisaient qu’ils en connaissaient beaucoup…Ils prenaient finalement conscience de leur mode de consommation et se disaient que, peut-être, ils n’avaient pas besoin de toutes ces marques.

Quel était le public visé ?

Principalement les jeunes (15- 30 ans), mais l’événement était ouvert à tous. Pendant la journée, on a eu pas mal de jeunes, mais aussi des professionnels, intéressés par notre approche, et des adultes qui venaient par intérêt, peut-être des habitants du quartier. Finalement, le public était bien plus hétérogène que ce que nous ne l’avions imaginé.

Comment s’est passée la préparation de ce festival ?

L’organisation de cette manifestation fait partie d’un cours de notre cursus, qui chaque année aborde un thème différent. Ce qui est intéressant dans ce cours, c’est que nous sommes mélangés à la fois entre cantons romands et entre filières (service social, animation et éducation sociale). Chacun pouvait alors apporter sa spécificité, ce qui était enrichissant. L’endettement des jeunes est un sujet un peu tabou, mais qui commence à s’ouvrir. C’était donc le bon moment pour l’aborder et le transmettre à un large public. Car tout le monde peut être concerné !

Et alors, le bilan ? Êtes-vous satisfait du résultat ?

On a eu des retours très positifs, tant sur le plan de l’organisation que du contenu. Nous nous étions fixé de recevoir environ 200 personnes, et cet objectif a été largement atteint ! Et pour nous qui sommes en fin d’études, préparer ce festival et le vivre nous rapproche des aspects concrets du métier que nous allons exercer : aller à la rencontre des gens, les écouter, les épauler.

 

 

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