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Rien n’est plus éphémère à Carouge que le printemps ! Autant le culturel que le naturel…

© Enrico Gastaldello

Entre le premier avril et le premier mai, tous les bourgeons ont éclos, toutes les fleurs des arbres se sont épanouies et se sont déjà fanées, certaines ne vivant que deux jours, telles celles des arbrisseaux de la rue de la Débridée.

La grande exposition de photos de centaines de portraits de  Carougeois-es a été également vite balayée. Le 25 avril sous le soleil matinal, les ouvriers de la ville collaient nos binettes, que nous ne pouvions pas voir, protégées qu’elles étaient par des barrières. Et je m’impatientais : y étais-je vraiment, moi, moi, moi, qui avais bravé le froid en février pour une séance de Photomaton (mettre en ligne mon article du 29 janvier) ? Ce n’est que le soir de ce vendredi que nous avons enfin pu nous repérer et marcher sur nos visages agrandis et déformés. Le lendemain, de retour du marché, c’était le grand jeu : – Où suis-je ? – Où est mon fils ? – Je ne le vois pas, mais j’ai trouvé ton mari ! – Oh ! Martine ! elle est très bien, nous regardant par-dessus ses lunettes ! –  Et voilà notre CA, au grand complet ! – Il n’y a que des jeunes… – Pas du tout ! Regarde un peu plus haut, tu vois une série de vieillards ! – Pourquoi ces grimaces ? – C’était la consigne !

Mais dès une heure, la pluie s’est mise à tomber sur ces images de papier. Et de plus en plus fort ! En fin d’après-midi, les portraits étaient déjà souillés, déchirés, éparpillés, le soir, en plus de la pluie, le vent s’est levé et des lambeaux de photos flottaient dans l’air. Dimanche, les quelques restes n’avaient plus figure humaine. Et lundi la Voirie a tout enlevé ! Cet événement était aussi bref que la Curcubita ardens du Printemps 2014. L’enchantement des lumières n’avait duré que deux heures.

Et maintenant les multiples prestations culturelles du Printemps sont toutes achevées et les feuillages évoquent déjà l’été. Seules les eaux tourbillonnantes de l’Arve nous rappellent la force de la débâcle.

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