Accueil | Thématique | Actu | La rue Caroline entre Carouge et Genève

Partager l'article

Actu | Centre | Culture | Loisirs

La rue Caroline entre Carouge et Genève

Ambiance italienne au "SIciliani". © Maryelle Budry

La rue Caroline qui nous conduit vers le nord de Carouge à Genève est pleine d’attraits… Elle commence par un charmant bistrot (évidemment !) « Les Amis de Carouge », tenu par une femme de cœur et de caractère, Fatima Santiago. Elle a su créer une atmosphère chaleureuse et généreuse pour les personnes du quartier. « Mes clients constituent ma famille, ils m’ont adoptée et je suis là pour les écouter et les choyer », dit-elle avec entrain. Une terrasse sous les ginkgos, avec vue sur la Place d’Armes, sa grande pelouse et son trop petit terrain de jeux, bourré d’enfants. Les gens s’arrêtent volontiers pour une longue bière ou un repas bien équilibré, Fatima cuisine volontiers des plats de légumes pour petits budgets. En traversant la rue, on retrouve la même ambiance avec l’épicerie brésilo-portugaise « qui remonte le moral » (www.signegeneve.ch/geneve/centre/a-la- rue-caroline-lepicerie-qui- remonte-le- moral.html) Ses deux tables et quatre chaises face aux fleurs
citoyennes d’Ana et de ses voisines. Les projets de végétalisation se poursuivent, portés aussi par la commune; d’un coin herbeux, sombre, délaissé et fermé va bientôt sortir un mini jardin public sur la rue de Lancy !

La rue des Mouettes coupe la rue Caroline et marque la frontière entre les communes de Carouge et de Genève. Sur le territoire de la Ville, la rue Caroline (qui doit son nom à un prince, fils du roi de Sardaigne, et non pas à une reine en exil comme je le croyais) coule doucement vers l’Arve. Elle est bordée de très beaux immeubles du début du 20e siècle, certains avec un jardinet, et sur la droite se cache un grand jardin public dit de la
« Tortue ». Tout est calme et vert durant deux cents mètres, puis les bistrots et les boutiques réapparaissent vers le Pont des Acacias, dans une ambiance de port international. Au bout de la rue, nous sommes en pleine Italie.

J’ai découvert le « Siciliano » en descendant par hasard du tram 15 à l’arrêt « Acacias ». De loin, ce dimanche soir, je voyais une foule. J’ai couru voir: un accident ? Un incendie ? Une arrestation ? Un ami sortant de la foule avec son enfant me renseigne : « C’est la meilleure pâtisserie italienne qu’on puisse imaginer ». J’entre, je n’entends parler qu’italien et tout me rappelle l’ambiance des belles villes italiennes. La cuisine ne
propose pas seulement un nombre incroyable de pâtisseries crémeuses et colorées, mais encore des plats traditionnels siciliens et un « Apericena » à 14 francs dès 18 h avec une boisson à choix et un buffet sans cesse renouvelé d’antipasti succulents. Tous les jours. J’y reviendrai !

Partager l'article

J'écris un article

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription