Les autorités carougeoises voulant bien faire ont décidé un jour de déplacer la déchetterie située derrière l’école des Pervenches pour en mettre deux devant des immeubles locatifs.
Sous mes fenêtre, il y a désormais une déchetterie. Je dois donc subir non seulement les bruits des dépôts de bouteilles toute la semaine (le dimanche souvent, même si c’est interdit) mais aussi le ramassage le matin à 7h30, l’odeur du vin rance et des déchets compostables, la saleté et les amas de bouteilles que les gens alignent bien sagement autour de ce container quand celui-ci est plein. (Cf photo)
Sous mes fenêtres, il y a aussi les bus 11 et 27 (depuis peu) qui s’arrêtent et quelque fois les bouchons qui s’en suivent quand un camion de ramassage se télescope avec les bus.
Sous mes fenêtres, il y a aussi les poubelles de tout le complexe et donc le ramassage des ordures par la voirie chaque semaine.
Sous mes fenêtres, il y a l’entrée de la (bip) dont les camions de ravitaillement viennent régulièrement approvisionner ce magasin, même le samedi.
Alors avant de rajouter une nuisance à vos concitoyens, Mesdames et Messieurs du Conseil municipal, venez faire un petit tour en dehors du vieux Carouge pour vous rendre compte des résultats de vos décisions.
D’un côté, la rue Monfalcon calme, arborisée, déserte, et de l’autre, la rue Jacques-Grosselin bruyante, polluée, grouillante.
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