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Vivian Crettol Bougeons la culture à Genève

Vivian Crettol Bougeons la culture à Genève

Vivian Crettol vit de la culture du matin au soir

On dit que la terre où on naît laisse une trace indélébile dans l’âme et le sentiment. Ce lieu où on se réveil à la vie, où on respire pour la première fois les parfums locaux, reste gravé dans notre mémoire, de manière inconsciente. Cette vérité est palpable en Vivian Crettol, qui a encore le soleil collé à la peau, et cela parce que le destin capricieux a voulu qu’il naisse à São Paulo.

La palpitante ville brésilienne l’accueillit entre ses bras, et c’est peut-être là-bas où il a appris à aimer la merveilleuse lumière du tropique, qui plus tard il saura transmettre à ses tableaux. Vivian est originaire de Randogne, dans le Valais, mais dans sa manière de percevoir le monde à travers l’art, son dynamisme et sa fécondité créative, il a beaucoup de ces terres tropicales qui l’ont vu naître. Son oeuvre plastique est imprégnée d’un vif chromatisme, où ressortent les verts, les oranges et jaunes, ceux-mêmes qui ont captés ses yeux infantiles dans la terre de la samba.

Derrière la trace du passé

Mes parents ont fait la traversée depuis Gêne jusqu’au Brésil dans « Le Genosé», un bateau mythique. Je suis né dans ce pays parce que mon père, Alge Crettol, a été nommé Consul Général de la Suisse à São Paulo. J y ai passé les premières années de mon enfance. Pendant que mon père travaillait, ma mère, Francine, s’occupait de moi et de mon frère, qui est né deux ans plus tard. En ce temps nous allions à la plage, à deux heures de chemin de São Paulo, et visitions les beaux endroits que possède le pays. C’était les années 70, « la Belle Epoque ». Nous étions heureux là-bas. Le Brésil était extraordinaire et sûre, on pouvait sortir sans problème.

Alge Crettol, Consul de Suisse à Sao Paulo où est né son fils Vivian
J’ai eu la chance de pouvoir partir dans plusieurs pays africains où mon père a été nommé Consul. Nous avons vécu au Cameroun où j’ai étudié dans l’École «la Marfee», ensuite en Algérie où j’ai réalisé mes études secondaires dans l’École «Babeloned», et en 1983 je suis retourné en Suisse où j’ai vécu sept ans à Berne; à ce moment là mon père était Consul à Lyon et j’allais le voir les week-ends. Il a été difficile de retourner en Suisse cette année là, il y avait beaucoup de froid et de neige, mais en même temps ce fut intéressant car je n’avais jamais vu la neige. Ensuite j’ai vécu à Lyon, où mon père poursuivait sa carrière diplomatique, et finalement je me suis établi à Genève depuis six ans, où j’ai fait mes études de commerce.

Cependant, après tant de voyages je suis retourné il y a six ans au Brésil avec ma famille, pour un bref temps, pour parcourir les endroits que nous avions visité pendant mon enfance, pour avoir une mémoire plus vive du lieu où je suis né, des rues qu’on avait traversé, des endroits qui étaient pratiquement effacés de ma mémoire, finalement, pour voir avec un regard d’adulte, la nation qui m’a vue naître. La vérité est que les choses avaient beaucoup changé. Je le sais par les histoires que m’avaient raconté mon père de ce Brésil de mon enfance. Cette fois on ne pouvait même pas s’arrêter dans les feux durant la nuit à cause de l’insécurité. La ville est devenue dangereuse. Nous avions heureusement une connaissance sur place qui nous a orientées et nous a montré la vie nocturne. La vie culturelle est passionnante et dynamique. À São Paulo il y a beaucoup de galeries d’art moderne. Ça bouge énormément.

L’expérience a été magnifique, et cela coïncide avec les dire d’un ami colombien, du fait que les gens sont heureux et très chaleureux, mais il faut faire attention aux endroits où l’on va, être toujours accompagné et ne pas porter de bijoux. La situation est presque la même dans toute l’Amérique latine. Par contre, ici à Genève il y la sécurité, mais les gens sont tellement froids. Cependant, il ne faut pas se décourager et persévérer, mener à l’avant les projets et les objectifs. Par rapport à mon futur, je continue derrière la trace du soleil, mais cette fois je me projette dans les Îles Baléares, ou dans la terre de Picasso, à Malaga.

Depuis 1993 je me consacre à l’art et un de mes projets est de le rendre accessible à tous. Actuellement je travail dans « l’Atelier d’art », un lieu de rencontre entre les artistes et de réinsertion social pour personnes présentant problèmes de dépendance. Entre nombreux projets, figure celui des « Artothèques » pour encourager la rencontre entre les artistes et le public. et aimerait faire en 2015 sur l’île Rousseau en été un style Montmartre comme à Paris et mettre à Baby plage un château gonflabe comme à Vevey.

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Photo du profil de Vivian Crettol
Entrepreuneur Culturel

Aucun commentaire

  1. Salutations, Vivien, pour vos travaux. Je suis un vieux ami Brésilien de vos parents, du temps de Sao Paulo. J´aimerais retablir mes contacts avec eux.

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  2. Salut Vivian,

    Je m´appelle Edgard Casciano. Je suis Brésilien et actuellement je suis l´Ambassadeur du Brésil à Athènes, Grèce. Félicitations pour vos travaux. Il y a longtemps que j´essaie de rétablir des contacts avec vos parents. Je leurs ai donné des cours de Portugais à Sao Paulo, où vous êtes né. Grâce en grande parti á votre père, j´ai pu obtenir une bouse d´études pour aller étudier les sciences-po à Genève et, grâce à ces etudes j´ai été bien prepare pour me presenter aux examens d´entré pour la carrière diplomatique, que sont bien difficiles au Brésil, comme en Suisse. J´aimerai bien renouveller les contacts avec vos parents. Est-ce que vous pouvez m´envoyez un e-mail avec ce but. Salutations, Edgard

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