Dimanche 15 septembre, avait lieu à Corsier la traditionnelle course de caisses à savon, 23ème du nom.  75 jeunes pilotes, de 7 à 15 ans, s’étaient donnés rendez-vous, pour dévaler, dans la joie et la bonne humeur, la route du lac. Le thème fixé cette année, par les organisateurs, était les années disco. De nombreux bolides avaient joué le jeu et arboraient fièrement boules à facette, paillettes et couleurs fluo.
La sécurité avant tout
Vers 8h30, Caroline De Groote et l’ensemble du Comité d’organisation s’affèrent au départ. Il faut dire qu’il y a beaucoup à faire : vérifier la conformité des caisses, distribuer les dossards, briffer les pilotes sur les règles de sécurité. Sur ce dernier point, les organisateurs sont intransigeants. La route, rendue glissante par la pluie, peut être dangereuse. Certains spectateurs sont de plus peu conscients du danger, traversant la piste à tout moment ou stationnant dans les virages.
Une compétition acharnée
Vers 9 heures, les premiers bolides s’élancent. Tout au long de la journée, les manches se succèdent. Chaque pilote réalise trois descentes. Sur les trois manches parcourues par les coureurs, seules les deux meilleures sont comptabilisées pour le classement final. Si certains jeunes pilotes participent à la course pour le plaisir, d’autres ont l’esprit de compétition. Clément, par exemple, en est à sa troisième édition. « J’ai réalisé ma première course, ici à Corsier, il y a 3 ans. J’y ai pris goût et je participe désormais au Vercomcor. » Entendez par là , Versoix, Commugny et Corsier. Chacune de ces trois communes organisent sa course et un classement officiel a lieu à l’issue. « En tout, je participe à six ou sept compétitions par année ». Clément a d’ailleurs un sacré bolide de course et, comme les grands pilotes, deux mécaniciens dévoués, son père et son oncle, qui réalisent les derniers réglages avant le départ. « Certaines caisses sont en bois, avec de simples roues en métal, tandis que d’autres sont de vrais engins de course, avec des roues gonflées et des carrosserie profilées », précise Caroline de Groote. Pour autant la course reste bon enfant, le but étant bien entendu d’abord de s’amuser.
La journée se termine d’ailleurs dans la bonne humeur, sous un rayon de soleil inattendu, avec le tirage de la tombola, la remise des prix aux vainqueurs et la désignation de la plus caisse 2013.
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