Accueil | Thématique | Actu | Corsier veut améliorer la sécurité sur le chemin de l’école

Partager l'article

Actu | Lac | Société

Corsier veut améliorer la sécurité sur le chemin de l’école

Corsier veut améliorer la sécurité sur le chemin de l’école

A Corsier, l’association des parents d’élèves (APEC) invite actuellement les parents à signer une pétition pour améliorer la sécurité sur le chemin de l’école. Au fil des mois et des années, l’APEC, en concertation avec la mairie et les parents d’élèves, ont, en effet, relevé de nombreux points problématiques sur les routes de la commune.

Un village coupé en trois

Pour bien comprendre le problème, il faut connaître le village et sa configuration très particulière. La commune de Corsier est divisée en 3 parties : Corsier village, au centre, organisé autour de l’église, de l’école et de la mairie. Corsier port, au bord du lac et le quartier de Bellebouche qui s’étend jusqu’à Gy et Veigy-Foncenex. Ces 3 parties sont séparées par deux grands axes routiers très fréquentés, la route de Thonon et la route d’Hermance. Les enfants résidant dans la zone du Port ou de Bellebouche doivent donc traverser ses grands axes pour se rendre à l’école, matin et soir.

De nombreux problèmes de sécurité

Or, de nombreux problèmes de sécurité ont été observés aux abords de ces routes : trottoirs trop étroits pour qu’un adulte et un enfant puissent passés côte à côte, feux pour piétons trop rapides, vitesse excessive des véhicules, … Ces axes routiers étant sous juridiction cantonale, la commune ne peut pas entamer de travaux de sécurisation sans l’aval et le financement du Canton. « Nous avions rencontré il y a quelques années des responsables de la Direction Générale de la Mobilité : nous y avions beaucoup appris en termes de législation, mais avions relativement peu obtenu en termes pratiques», précise Mme Séverine Schusselé Filliettaz, Présidente de l’APEC. « Les points noirs identifiés à Corsier qui n’ont pas encore trouvé de solutions sont principalement liés au fait que des routes cantonales interagissent avec des voies sous autorité communale. Les solutions qui apparaîtraient comme logiques et indispensables au niveau local sont assujetties à des réflexions cantonales qui n’ont pas la même évolution temporelle ni les mêmes priorités. Le carrefour Route de Thonon – Route de Bellebouche en est l’exemple parfait : la Route de Thonon a été identifiée par le Canton comme l’une des pénétrantes (périphérie -> centre-ville). Nos idées de feux supplémentaires ou de rond-point ralentissant le trafic se heurtent aux impératifs cantonaux de fluidité. »

Des signatures pour se faire entendre du canton

Face à ces contraintes, les autorités communales ont proposé à l’APEC d’organiser une récolte de signatures, pour appuyer leurs revendications auprès du Canton. « Nous espérons que des processus démocratiques partant du niveau communal puissent faire avancer les choses et prioriser les actions en faveur des utilisateurs du chemin de l’école. La démarche avec la commune est donc très participative : sans leur soutien, nous n’arriverons pas à obtenir plus car nous n’avons que difficilement accès au Canton. »

Des travaux à venir

En attendant, les autorités communales vont entamer un certain nombre de travaux pour ralentir et sécuriser le trafic dans les zones dont ils ont la  juridiction. « Le centre du village et le port vont passer en zone 30, avec des priorités à droite, des oreilles vont être installées sur la route de l’Eglise, la route de Corsier et le chemin du Port et des pistes cyclables seront également créées », nous précisent M. Bertrand Pictet, Maire de Corsier et Mme Martin-Widmer, Adjointe. Quelques avancées ont également été déjà obtenues de la part du Canton, puisque sur la route de Thonon, à l’occasion de gros travaux sur des canalisations, le surfaçage de la route va être refait et les feux de signalisation reculés.

En attendant de nouvelles avancées en terme de sécurité, Mme Schusselé reste motivée. « Nous sommes pour la politique de la fourmi : solutions durables obtenues à force de pressions continues, variées, créatives et participatives. Dans l’intervalle, on pourrait peut-être trouver des solutions temporaires en installant par exemple un pédibus avec des parents ou en embauchant des patrouilleurs scolaires”.

Affaire à suivre.

Partager l'article

J'écris un article
Photo du profil de Anne-Laure Roudaut
Habitant en Suisse depuis 16 ans, j'apprécie la vie au bord du lac et particulièrement à Corsier.
A travers mes articles, je tente de faire découvrir les beautés de la campagne et des bords du lac et de mettre en valeur des gens extraordinaires, rencontrés grace aux hasards de la vie.

1 commentaire

  1. Avec de plus en plus de trafic transfrontalier c’est toute la région qui est touchée. Par exemple la route de Chevrens a beaucoup plus de passage alors qu’elle est très étroite. Si vous allez au CERN depuis Hermance en passant par Chevrens soit environ 22 km il n’y a que 2 endroits où l’on peut rouler à 80km/heure soit: entre Chevrens et Bassy (environ 400m) ou entre Bassy et Anières (sur genre 250 m!). Il y a vraiment des aberrations! En plus à Chevrens il y a 2 homes pour jeunes enfants/ados!

    Répondre

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription