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Des balcons en or !

Illustrations de  principes d’études transmises par Didier Prod’Hom, vice-président de la Fondation Emma Kammacher Illustrations de  principes d’études transmises par Didier Prod’Hom, vice-président de la Fondation Emma Kammacher L’Auréa en août 18 Photo Maryelle Budry
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Illustrations de principes d’études transmises par Didier Prod’Hom, vice-président de la Fondation Emma Kammacher

Dans ce temps de confinement, quel soulagement de pouvoir respirer sur son balcon ! Je pense très fort aux personnes qui en sont privées, particulièrement aux 700 personnes qui ont signé une pétition à Carouge pour que les immeubles de la Fondation Emma Kammacher, l’ancienne Cité Familia en face de la piscine, en soient pourvus. La pétition, lancée au printemps 18, a abouti ! La commission Grand-Conseil l’a acceptée ainsi que le conseil de la Fondation Kammacher, sous la présidence de Carole-Anne Kast, qui en a accepté le principe. Le coût des balcons, important, restera confidentiel, mais si le financement recherché aboutit, la réalisation n’aura aucun impact sur les loyers ! Deuxième bonne nouvelle. Actuellement la procédure pour obtenir les autorisations est en cours, ainsi que l’appel d’offre pour choisir l’entreprise qui sera en charge de la réalisation. Ceci dépendra évidemment du coût final et de la validation de la Fondation et des autorités cantonales. Mais cela avance !

Tous les logements de la cité nommée maintenant Auréa (l’or, en souvenir des orpailleurs de l’Arve) seront pourvus de balcons d’environ 3.00/2.20 m, en métal, avec un plancher de bois et une jardinière Les protections solaires seront adaptées. Des solutions de préfabrication sont étudiées afin que les balcons puissent être installés en une seule journée, sans trop de nuisances pour les locataires.
En août 18, j’avais été visiter les nouveaux logements (cf mon article « De l’air ! des balcons » du 27.8.18 dans Signé Genève http://www.signegeneve.ch/geneve/centre/de-lair-des-balcons.html ) et en pleine chaleur, les habitant-e-s se plaignaient de l’absence de balcons. Un balcon, même petit, représente un grand plus dans la vie quotidienne : un espace pour planter, jardiner, fumer, boire l’apéro ou même manger en plein air, ranger des objets impossible à caser dans l’appartement, faire sa gymnastique quotidienne. Un espace de liberté supplémentaire ! Et maintenant plus que jamais, ce supplément d’air et d’espace serait le grand bienvenu. Hélas, l’installation est retardée par ce satané Cornavirus…

Il y a quelques semaines seulement, Henriette Stebler, initiatrice de cette pétition avec l’Association des habitants de Carouge-Est, riait de joie : « Les 1000 locataires vont pouvoir fêter Noël au balcon ! ». Ce sera peut-être possible si d’ici là tout le monde reste bien confiné… Henriette Stebler qui s’est tant donnée pour la piétonisation des rues de Carouge et la sauvegarde du cinéma Bio, n’a curieusement pas été réélue au Conseil municipal de Carouge. Mais elle prouve, par des pétitions et autres engagements de terrain, qu’on peut beaucoup contribuer à une meilleure qualité de vie commune.

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2 commentaires

  1. CESSEZ DE TRAITER LES HABITANTS DES AUREA COMME DES BESTIAUX

    Madame, Monsieur,

    La pétition pour des balcons aux bâtiments du quartier des Auréa de Carouge a abouti, non sans lien avec le confinement dû au COVID. Bravo pour cette considérable amélioration des conditions de vie du quartier.

    Seulement voilà, le blocage requis des baies vitrées où les balcons vont s’encastrer s’est accompagné, sans avertissement, du blocage de tous les volets aux fenêtres du bâtiment, laissant entre 3 et 6 centimètres d’ouverture pour un filet de lumière totalement insuffisant. L’agent de sécurité a expliqué que ces mesures sont imposées par la SUVA pour prévenir des accidents de décapitation ou démembrement et que les récalcitrants retirant le dispositif de blocage verraient leurs volets scellés de l’extérieur… Des fenêtres condamnées par des meubles et même au huitième étage, où rien ne risque de tomber d’en haut, ont été scellées ; où se situe donc la stupidité face à de telles mesures systématiques ? Au lieu de traiter façade par façade pour limiter les inconvénients de telles mesures, dont la consommation d’électricité, non, vous ordonnez à ce que tout le bâtiment soit scellé. Et si le bâtiment 52 fut scellé la semaine passée, le bâtiment 54 est scellé depuis un mois sans que les travaux n’aient commencé ! Mais qu’est-ce qui ne va pas chez vous à la SUVA de traiter ainsi des habitants comme des bestiaux ?

    Par crainte du comportement irresponsable de quelques individus, vous pénalisez l’ensemble des habitants. On constate ici cette irrémédiable montée d’une dictature sanitaire déconnectée des réalités sociales qui se moque du principe de proportionnalité. Si on peut comprendre que la SUVA puisse proposer aux parents une telle mesure pour protéger les enfants, le fait de traiter tous les habitants comme des enfants irresponsables viole manifestement le principe de proportionnalité. Une personne adulte est tout à fait capable de comprendre une directive de la SUVA de ne pas s’exposer hors du cadre de ses fenêtres lors des travaux de façade. Au besoin, l’entreprise des travaux pourrait faire signer une décharge de responsabilité. De plus, si les ouvriers constatent l’attitude téméraire de la part d’un habitant, alors là il y a une justification valable pour bloquer ses volets depuis l’extérieur. Mais dans un délire du risque zéro, vous pourrissez la vie des habitants en restreignant la luminosité en hiver ou l’aération au printemps-été pour prévenir le risque très improbable d’un accident grave. Des avis de médecins pourront certifier les préjudices avérés de ces restrictions prolongées, surtout pour les personnes âgées.

    La présente demande, à ce que la SUVA cesse de traiter les habitants des Auréa comme des bestiaux, est communiquées à la commune de Carouge pour examen de la violation dénoncée de votre dictature sanitaire au principe de proportionnalité. Demeurent réservées une pétition politique et une action judiciaire collective sur mesures urgentes.

    IMHOF David au 52, route de Veyrier

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  2. Photo du profil de Jean-Pierre TAUXE

    Formidable que cette initiative évolue positivement : mais attendons que la finalisation des balcons soit effective… Si c’est le cas, tant mieux pour les habitants qui sont confinés dans ces « cubes » peu élégants et rudimentaires. Et la prochaine fois que l’on construira ce genre de bâtiment, il faudra penser tout de suite aux balcons, même petits. Cela évitera des pertes de temps inutiles, d’argent, et de tracas administratifs. Cordialement.

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