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Interview de Stefania Pereira, jeune enseignante en primaire!

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Stefania Pereira a 27 ans et débute actuellement sa 4ème année d’enseignement. Elle a fait ses étude à l’Université de Genève, à la FAPSE durant trois ainsi qu’un an à l’IUFE afin d’aquérir un certificat complémentaire en enseignement primaire. Aujourd’hui elle partage avec nous divers aspects de son métier.

Concrètement, qu’aimes-tu dans ton métier ? Est-ce que tu as toujours voulu faire ça ?
Après avoir obtenue ma maturité gymnasiale, je souhaitais partir à l’étranger, mais mes plans étant tombés à l’eau, j’ai décidé de me rendre à la journée portes ouvertes de la FAPSE. L’éducation m’a attirée, premièrement, parce qu’on travaille avec l’humain. Puis, ce n’est pas un métier « figé », on est en constant apprentissage afin de se mettre à jour avec les nouveaux savoirs.

Il y a-t-il des journées types ?
A Genève, la journée dite « type » est élaborée de la manière suivante ; le matin, un temps d’enseignement de 90min, récréation et à nouveau 90min d’enseignement. L’après-midi est identique sauf que le second temps d’enseignement a une durée de 45min. Par ailleurs, pour élaborer notre grille horaire, nous avons un certain cadre à respecter. Selon le degré, nous devons allouer un certain nombre d’heures à chaque discipline.

As-tu déjà eu à faire à des cas relativement complexes (enfants en difficultés, enfants migrants, etc.) ?
Le cas le plus parlant serait celui d’une intégration à temps partiel d’une élève ayant le syndrome de Down. Cela peut vite devenir difficile à gérer si nous avons un gros effectif de classe et que nous n’avons pas d’aide extérieure.

Penses-tu que tes élèves t’apprennent autant que tu ne leur apprends ?
Bien sûr ! C’est ce qui me passionne dans ce métier. Les élèves arrivent dans ma classe avec leur personnalité et leurs différences qui sont riches en savoirs divers et variés.
Un conseil pour ceux et celles qui veulent se lancer dans le domaine stimulant de l’éducation ?
Le conseil que je donnerai serait celui de penser que rien n’est acquis et que tout reste constamment à apprendre ou réapprendre.

Une anecdote à partager avec nous ?
Pendant une sortie scolaire, alors que nous étions à un arrêt de bus bondé, je compte mes élèves comme d’habitude et là un homme s’approche et me dit : « Vous en avez oubliez un dans le bus ». Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine. Puis, le monsieur me regarde en rigolant. Je peux vous dire que si mes élèves n’étaient pas devant moi, j’aurais crié bien fort ce que je pensais de sa « blague » !

Le mot de la fin ?
En bref, je dirais que ceux qui choisissent ce métier pour l’horaire, les vacances et le salaire se trompent. Cela doit être une passion, car nous avons entre nos mains les futurs citoyens de demain et il s’agit de donner à chaque enfant les meilleures conditions possibles d’apprentissage pour qu’ils deviennent des adultes réfléchis.

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