La success-story du Salon de coiffure « Papa et moi »

Originaire du Maroc, Khalid Nakhib a amené avec lui son expérience des grands salons de coiffure marocains. Principal artificier du succès de « Papa et moi », il endosse les étiquettes de propriétaire et de coiffeur à la fois. Rendant son salon un des lieux les plus fréquentés de la Ville de Versoix. Retour sur cette réussite professionnelle.

« Ma première coupe effectuée avait été une catastrophe ! »

Khalid Nakhib est un coiffeur dans l’âme. Né au Maroc, là-bas il s’est confronté à une multitude de petits boulots avant de trouver sa vocation de coiffeur. C’est à l’âge de quatorze ans que le déclic advient pour lui : « J’ai entamé des formations de coiffeur dans des petits salons et c’est à ce moment-là que j’ai découvert ce métier et par la même occasion ma voie professionnelle ». Dès lors, les ciseaux ne quitteront plus ses doigts. Tout en nous confiant que sa première coupe effectuée « avait été une catastrophe! (Rire). ». Après quelques années de mise en train dans des modestes salons, Khalid commence à travailler dans les grands salons de son pays. Cela lui a permis d’approfondir son expérience en coiffure. C’est pourquoi, il décide de faire le grand saut et quitte son pays natal pour la France en 2004. Très vite il a l’idée de lancer son propre salon. Khalid est ambitieux et flair la bonne occasion lorsqu’un salon de coiffure dans la commune de Versoix ferme ses portes. C’est ainsi que nait « Papa et moi » : « Je voulais me différencier des autres salons de coiffure qui ont des noms assez classique. De plus, par la connotation de mon salon, je voulais tenter de créer un lien entre un père et son enfant et les inciter à passer des moments ensemble ».

Nouveau genre

Avec son nom évocateur, c’est bel et bien un Salon de coiffure pour différentes générations que propose Khalid. En somme, un Salon pour tout le monde sauf le public féminin évidemment. Afin de le rendre attractif, Khalid a misé énormément sur la « déco » de son salon : « Le décor est très important, pour moi mais aussi pour mes clients. Je dois me sentir bien lorsque je travaille tout comme mes clients. C’est pour cela que j’ai décoré le salon à mon goût et j’ai installé des fauteuils avec des machines à café en libre-service pour que les clients se sentent comme chez eux dans une ambiance zen ». Deux graffitis représentant Khalid décorent les murs du salon donnant ainsi une pointe artistique également.

Projet pour l’avenir

Khalid Nakhib a plus que réussi son pari puisque les clients affluent tous les jours chez lui. Et lorsqu’on lui demande les clés du succès, il nous répond : « Dans le travail il faut toujours maintenir le même rythme, être sociable, accueillant, convivial, et surtout créer des liens forts avec les clients afin de préserver leur confiance. Je ne fais pas de différences entre les clients, je garde les mêmes relations avec tout le monde, je pense que c’est ça la clé du succès ! ». Alors que le salon va souffler ces cinq premières bougies en janvier prochain, Khalid devient même nostalgique : « Je me souviens très bien de mon premier client c’était quelqu’un de très exigent pire qu’une femme (Rire). Aujourd’hui il est toujours resté mon client. »
Quant à ses projets d’avenir, Khalid espère créer sa propre chaîne de salon de coiffure « Papa et moi » dans toute la Suisse. En laissant la porte ouverte à l’ouverture d’un éventuel salon « Maman et moi » également.