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Balade sur le chantier du Val d’Arve

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Sur la route de Veyrier, entre le pont du Val-d’Arve et celui, vitré et ferroviaire, du Léman Express, de nombreux chantiers coexistent. Bien sûr, il y a celui de la route de Veyrier, interminable mais dont le résultat prend peu à peu forme. Encore un autre chantier borde l’Arve, sur la rive gauche en aval du pont du Val-d’Arve. Un panneau indique qu’il s’agit pour ce dernier du renouvellement d’un collecteur d’eau pluviale, de la construction d’une rampe d’accès, de l’agrandissement de la forêt en bordure de la rivière, de l’ajout d’un point d’eau potable et de la plantation de 16 nouveaux arbres, soit des peupliers, des saules et des aulnes. Il y a également un chantier au niveau du carrefour entre la route de Veyrier et le pont du Val-d’Arve. L’adaptation des îlots centraux a nécessité la fermeture d’un passage pour piétons.

Mais ce qui interroge, ce sont les travaux à proximité de la fameuse «guinguette de Marianne», aux abords du pont du Léman Express, en direction de Champel. Les contreforts du pont ont été bardés de barrières sur plusieurs niveaux et le sommet du pont vitré et ferroviaire a été asphalté, ce qui promet de belles balades au-dessus de l’Arve. «C’est bien joli, dit un ouvrier rencontré sur place, mais cela donne sur un cul-de-sac, il faudrait un ascenseur pour rejoindre Champel, ce serait fantastique!» Pas davantage d’informations sur les travaux de terrassement côtoyant le boulodrome: «On va recouvrir de sable», précise l’ouvrier. Une promeneuse regrette quant à elle toute la végétation qui était sur place: «J’habite en face depuis vingt ans, maintenant, cela s’appelle la cité Aurea, avant, c’était la cité Familia, mais j’ai toujours aimé cette espèce de chaos floral qui se situait sur ces terrains, des arbres, des arbustes, des fleurs éparses. Maintenant, avec tous ces tracteurs et ce terrain vague, c’est déprimant. J’espère que ces travaux aboutiront sur de la végétation.» En attendant une réponse des autorités carougeoises, le mystère reste donc entier. Peut-être un terrain de jeu pour les enfants ou des plantations qui raviront les promeneurs carougeois au printemps, si la pandémie leur en laisse le loisir. Quoi qu’il en soit, la surprise ne devrait pas tarder, le chantier semblant toucher à sa fin.

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Journaliste RP, fasciné par le tissu local genevois, ses petites histoires et sa fascinante diversité,  je participe avec l’équipe des Reporters de quartier à la réalisation de Signé Genève sur le site et dans le journal.

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