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Cryothérapie au Cryo Bar

Séance au Cryobar. © DR Séance au Cryobar. © DR Séance au Cryobar. © DR Séance au Cryobar. © DR
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Séance au Cryobar. © DR

J’ai découvert, niché en plein coeur de la vieille-ville de Genève, un « CryoBar ». Un endroit où l’on peut se faire congeler le corps . Rassurez-vous c’est pour de bonnes raisons et surtout cela ne dure que 3 minutes mais, parait-il que pratiqué un certain nombres de fois sur le corps entier, cela serait efficace pour le traitement de différentes maladies et leurs symptômes ainsi que pour le bien-être en général.

D’abord petit historique de cette méthode. La cryothérapie sous forme de bains froids existait déjà dans l’antiquité. Selon des découvertes archéologiques les premières installations de bains froids dateraient de 200 ans avant J.-C. Mais c’est dans les années 70 que le Docteur Yamaguchi, un scientifique japonais, met au point la première chambre de cryothérapie. Cette dernière a permis scientifiquement de mesurer les biens-faits de l’abaissement rapide de la température cutanée ! Depuis la cryothérapie n’a cessé de se développer. D’abord utilisée chez les sportifs de haut niveau, elle est maintenant devenue accessible à tous pour une utilisation à la fois portée sur le sport, mais aussi sur la santé et le bien être au quotidien. J’ai donc rencontré Madame Fanny Cambria, une des responsables de CryoBar pour qu’elle m’explique comment cela fonctionnait.

Quelles personnes peuvent pratiquer la cryothérapie ? Y a-t-il des contre-indications ?

La cryothérapie est efficace pour certaines personnes qui souhaitent par exemple perdre du poids, ou celles qui sont atteintes de maladies ou pathologies diverses comme la fibromyalgie, les douleurs lombaires, l’arthrose, les migraines et les tendinites et même celles qui sont sujettes au stress et aux troubles du sommeil. Pour les contre-indications nous ne traitons pas les gens qui, entre autre, on été atteints par un infarctus du myocarde, les grossesses et les maladies cardiovasculaires symptomatiques.

Quels sont les bienfaits de la CCE ?

La cryothérapie du corps entier (CCE) génère un effet antalgique et anti-inflammatoire sur tout le corps. Après quelques séances (environ 10) elle réduit la douleur et soulage l’inflammation due à une opération ou une position assise prolongée, améliore les fonctions respiratoires, réduit l’anxiété et active le système immunitaire.

Quelles précautions faut-il prendre avant une séance ?

Ne pas être sous l’emprise de drogue ou d’alcool bien évidemment, ne pas pratiquer de sport 30 minutes avant, pas de douche, de bain ou de hammam (le corps ne doit pas être humide) et ne pas appliquer de crème ou d’huile sur le corps et aussi enlever les bijoux corporels, piercing ou objets métalliques.La séance est-elle plus efficace si on descend à température très basse

A combien descend la température ?
Chez nous elle descend à -140 degrés ou même en dessous -160 degrés (cela s’appelle la cryothérapie extrême, mais doit être agréée par un médecin). La séance n’est pas moins efficace à -140 degrés que -160, sachant que le corps génère instinctivement la même réaction.

Certaines personnes sont frileuses et redoutent cette pratique. Qu’auriez-vous à leur dire pour les motiver ?

Les personnes qui appréhendent ce traitement ne sont pas obligées de suivre une séance de 3 minutes. Il est possible de commencer par une session d’une minute trente et d’augmenter ensuite la durée de chaque séance. Toutefois en dessous de une minute trente il ne sera pas possible de profiter des bienfaits de la cryothérapie.

À quel rythme faut-il pratiquer la cryothérapie pour en tirer des bénéfices ?
Le rythme conseillé pour vraiment voir une différence est de 10 séances minimum et si possible 2 à 3 fois par semaine.

Qui encadre les séances de cryothérapie ?

Elles sont encadrées par une professionnelle qui détient un certificat de cryothérapie afin qu’elle puisse observer durant tout le protocole les réactions de la personne, qui, a tout moment, si elle ne se sent pas à l’aise, peut sortir de la cabine de cryothérapie. Tout est complètement sous contrôle.

Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, j’ai décidé de tenter l’aventure pour vous partager mes impressions. J’ai donc suivi à la lettre les directives. Après m’être déshabillée et restée en sous-vêtements on me présente des chaussons en feutre style moonboots et une paire de gants (oui parce qu’il ne faudrait pas que mes extrémités gèlent!). Ensuite prise de tension pour être sûre que je suis apte à être candidate au traitement (la tension ne doit pas être trop haute). Tout est bon. Fanny me confirme que je peux alors me placer dans la cabine de cryothérapie.

Là j’avoue que je suis un chouia stressée (- 140 degrés c’est pas courant quand même !) mais brave fille j’y vais.Tout mon corps, sauf la tête qui dépasse, attends la brume d’azote à -140 degrés. D’ailleurs un voyant sur le caisson m’indique chaque phase du processus et je vois la température chuter, du coup j’ai pas trop envie de savoir parce que je commence à sentir mon corps, surtout les jambes et le ventre, se refroidir de plus en plus, mais rien à voir avec le froid humide qui transperce, juste une brume légère qui m’environne mais quand même à – 140 degrés ça fait tout bizarre, mais c’est supportable.

Je résiste jusqu’à 2 minutes et capitule. Mais pour une première séance il parait que c’est bien. Ensuite un thé à la menthe bien chaud m’attends et j’avoue que, après que mon corps ai retrouvé sa température normale,  je me sens plus légère et pleine de tonus. D’après Fanny c’est l’effet positif de la séance. En résumé, je pense que c’est une bonne méthode pour soigner ses petits bobos musculaires ou même pour perdre quelques kilos, tout en sachant qu’ il n’y a pas de miracles, il faut pouvoir s’offrir minimum 10 séances et avoir une bonne hygiène alimentaire.

Pour ce qui est des tarifs, une séance coûte 59 francs, mais il existe des forfaits pour avoir des prix  plus avantageux.

 

Plus d’infos: www.cryobar.ch

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Photo du profil de Dominique Wyss
Journaliste, productrice et animatrice d'émissions durant quelques années auprès d'une radio locale genevoise, Dominique est actuellement rédactrice free-lance auprès de divers magasines. Elle a décidé de l'investir également pour Signé Genève.

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