Tamara-Mi Sook Trieger est née en Corée du Sud et est adoptée à l’âge de 16 mois par une famille suisse. C’est une véritable touche-à -tout au parcours atypique. Artiste dans l’âme, créer est sa vocation première. Après une scolarité chaotique et une vie professionnelle non satisfaisante selon ses dires, elle s’est décidée à faire d’une de ses passions son métier : l’écriture.
– « La famille Pritarrige », votre nouveau roman policier, vient de sortir. Pouvez-vous nous faire un bref résumé de ce dernier ?
L’histoire se passe dans mon village à Vésenaz où vit une famille noble qui va être secouée par des drames qui vont s’inviter dans leur vie si bien rangée. Va-t-elle faire face à tout cela ? Saura-t-elle réinventer sa vie ? Saura-t-elle également rester soudée ? L’unité triomphera-t-elle ?
Je vous fais voyager notamment à travers Genève et ses environs mais aussi un peu ailleurs. À découvrir. Chut, il ne faut pas en dire plus (rires) !
– La protagoniste principale, Melissa, est-elle partiellement inspirée de vous ?
Le personnage de Mélissa est une pure invention, mais il est vrai qu’il peut y avoir des similitudes avec moi. Mais comme tout artiste je mets également ce qui fait de moi ce que je suis dans mes créations.
– C’est votre premier roman policier. Est-ce que ça a été un exercice difficile pour vous ?
Exercice difficile à coup sûr quand on ne connaît pas les mécaniques de la construction d’un roman policier. Mais malgré cela se fut un réel plaisir de l’écrire. J’ai aussi beaucoup appris sur ce domaine. On peut faire toujours mieux et s’améliorer encore. Une aventure que j’ai maintenant le plaisir de partager avec les lecteurs et lectrices.
– Vous ne signez plus seulement sous le nom de Tamara Trieger mais Tamara-Mi Sook Trieger. Pourquoi ce changement ?
Ce livre est l’occasion de pouvoir commencer une nouvelle étape de ma vie, avec ce qui fait ce que je suis. Je suis un véritable cocktail culturel et mon prénom est le fruit de cela. Et m’appeler Tamara-Mi Sook est la composition de qui je suis réellement, à la fois suisse et avec du sang coréen. Donc autant revendiquer cela. Mais les gens continuent de m’appeler Tamara car la plupart ne savent pas que j’ai un prénom composé. Mes parents m’ont appelé Tamara et j’ai pu récupérer mon prénom de naissance qui était aussi important pour moi de porter afin de boucler la boucle.
– Comment une artiste telle que vous vit cette période sanitaire particulière ? Il y a-t-il une répercussion sur votre capacité ou envie de créer ? Sur votre inspiration ?
Pour moi le covid n’a rien changé. Le 1er confinement a permis de mettre en exergue tous mes sens et de finaliser l’écriture de ce roman qui tardait. J’ai enfin pu le terminer. L’inspiration est là tout le temps, malheureusement je n’ai pas de bouton pause.
– En plus de votre nouveau livre, quels sont vos autres projets artistiques ?
Je suis une personne qui fait une multitude de choses en même temps, je fonctionne comme ça. Oui je suis sur d’autres projets, mais j’ai la superstition que je ne dois pas en parler trop tôt. Vous le saurez au fur et à mesure. Ce que je peux dire est que je suis en écriture d’un nouveau roman, après pour le reste je ne dévoile encore rien. Secret défense (rires) !
– Mot de la fin ?
Croire en soi, ne jamais rien lâcher, persévérer, tout peut arriver. Aller jusqu’au bout de ses rêves. Alors fonçons, vivons. Osons être ce que nous sommes sans tabou. Être authentique !
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