« Liberation », l’album pur rock de Rash Panzer

Rash Panzer a connu trois phases majeures. En 1989, le groupe fait son entrée dans les charts américains, quel souvenir en gardez-vous?
Nous en gardons un très bon souvenir, après deux mois d’aventure américaine. Nous avons fait une trentaine de dates sur la côte est des États-Unis et avons été diffusés sur toutes les radios US. À notre retour, nous avons encore tourné un peu, puis le groupe s’est séparé. Avec notre guitariste Renato Dani, nous avons toujours continué de travailler sur des morceaux et des reprises.

Après l’album en 2013 «Back On the Rocks», vous faites votre grand retour avec l’album «Liberation», enregistré chez REC Studio à Genève, avec le producteur Serge Morattel, quelles sont les influences qui ont teinté cet album et pourquoi l’avoir appelé «Liberation»?
Dans nos influences, nous retrouvons nos références rock comme les groupes AC/DC, Aerosmith, les Sex Pistols et Green Day. Cet album a été composé au début de la pandémie et j’ai été traumatisé par celle-ci. Notre batteur, Thierry Wetzel, m’a suggéré de prendre le nom d’un de nos titres: «Liberation» et je trouvais qu’il correspondait bien à ce choix de pouvoir être libre. On y retrouve des textes qui parlent de philosophie, de politique, d’amour et de liberté.

Le vendredi 13 janvier 2023, vous avez chanté sur la scène du Pickwick pour le vernissage de l’album «Liberation». Qui a joué avec vous?
Il y a Thierry Wetzel à la batterie, Renato Dani à la guitare, Renato Di Paolo à la basse et moi-même au chant. Avec les mêmes musiciens, en deuxième partie, nous avons également un groupe de reprises rock, Gora, avec lequel nous tournons beaucoup depuis 2008.

«Rock On» est le premier titre sur lequel vous avez tourné un clip vidéo que nous retrouvons sur YouTube, de quoi parle cette chanson?
Du matin au soir, tout ce que j’ai en tête, c’est du rock’n’roll. Le rock, pour moi, c’est une psychothérapie en permanence, cette échappatoire, parce que je trouve que nous sommes dans une société de dingue et que si nous nous en écartons, nous finissons en retrait, dans un asile ou en prison. Avec le rock nous donnons et recevons beaucoup.

«Wild Roses», qui est votre second clip, est un titre cher à vos valeurs de liberté, pouvez-vous nous en parler?
Il parle des schémas dans lesquels nous sommes enfermés, comme ceux du couple par exemple. Pourquoi ne pas faire éclater tout cela et nous tourner vers quelque chose de plus généreux qui s’appelle l’amour, l’amour inconditionnel. À travers les textes de notre album, nous proposons de nous libérer par notre libre arbitre, afin de retrouver des valeurs essentielles, comme la liberté, à travers l’amour, le respect et la générosité.

Qui compose et écrit les titres de l’album?
Notre guitariste Renato Dani crée les idées de composition, j’improvise dessus, puis j’écris les textes. Ensemble, nous avons une grande complicité, et c’est très agréable de créer ensemble.

Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter pour la suite?
Nous souhaiterions tourner le plus souvent possible, faire plus de scène et avoir ce contact magique avec le public. C’est un partage intense et de l’amour qui nous revient en direct.

Que peut-on dire aux personnes pour leur donner envie de découvrir l’album?
Si on ne leur avait pas dit que c’était un groupe genevois, je doute qu’ils le sauraient et qu’aujourd’hui on essaie de faire notre chemin avec beaucoup de conviction et avec notre cœur. Nous n’avons pas envie d’être enfermés dans un style, ça reste du Rash Panzer, mais avec toutes ces influences qui ont marqué toute notre histoire. Pour moi, on écrit des chansons avec des ritournelles et mon but est que les personnes qui sortent du concert aient au moins une mélodie en tête, et si on réussit on aura rempli notre contrat moral. C’est vraiment notre but, transmettre des mélodies qui pourront te donner la force de te lever en chantonnant, en allant au boulot même les jours où cela va moins bien.

Site internet: www.rashpanzerofficial.com